Archives de catégorie Témoignages

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Laisser le champ libre à l’inattendu

Le témoignage de Bénédicte, qui a su apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu.

Jusqu’à l’âge de 35 ans, j’ai vécu mon célibat plutôt joyeusement. J’avais beaucoup d’amis, de nombreuses activités, une vie équilibrée et donnée. J’étais heureuse et bien dans ma peau.

Pourtant, au fil des années, j’observais que si je tombais souvent amoureuse, la réciprocité n’était jamais au rendez-vous. De même, les garçons qui me “tournaient autour” ne m’intéressaient pas. Cet étrange phénomène commençait à être source de souffrance et l’incompréhension de son origine, de frustration.

Pour comprendre, je décidais, à la dernière minute, de m’inscrire à un stage de connaissance de soi proposé aux célibataires. Je sentais intuitivement que pour sortir de cette situation, je ne pouvais faire l’économie d’une remise en question de moi-même.

Et cette semaine me permit en effet de me connaître un peu mieux et surtout de comprendre mon fonctionnement dans ma relation aux garçons.

Une prise de conscience

Je réalisais que, trop souvent, je fixais mon attention sur un garçon à partir d’apparences, éventuellement trompeuses, en restant dans la construction d’une relation imaginaire et donc forcément idéalisée. Je voulais décider “qui” devait être mon futur époux sans laisser d’ouverture à ceux que je n’avais pas moi-même choisis. Mon imaginaire me jouait des tours et bloquait mes possibilités de rencontre “en vérité”.

Cette prise de conscience me permit, au retour, de faire la vérité dans mes relations avec les garçons. Plus question de laisser prise à l’imaginaire sentimental et à ses ambiguïtés. Avec l’aide de Dieu, je fis le ménage dans ma tête et dans mon cœur, et j’ai pu apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu. Je me sentais plus libre intérieurement et, de fait, plus disponible pour accueillir l’autre, quel qu’il fut.

Contre toute attente, je rencontrais mon futur mari six mois après, lors d’une sortie entre amis. Cette fois, je n’ai pas fermé d’emblée la porte à ce garçon qui s’intéressait à moi. Au contraire, et cela me surprend encore, j’ai répondu immédiatement et de façon favorable à sa demande d’une meilleure connaissance mutuelle. J’ai ensuite discerné dans la confiance. Tout se passait paisiblement, et je découvrais, au fil des semaines, un homme merveilleux que je n’aurais probablement pas su apprendre à connaître quelque temps plus tôt.

Six mois après, nous unissions nos vies devant les hommes et devant Dieu.

Mon propos n’est pas, bien sûr, de dispenser une “recette magique”. Je peux simplement témoigner de ce que j’ai vécu : une meilleure connaissance de moi-même a rendu possible ce pas décisif !

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

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« C’est lui ! » 

Lorsque j’ai rencontré François, j’ai d’abord appris à le découvrir en tant qu’ami, sans imaginer qu’il deviendrait mon mari. Le témoignage de Cécile.

« C’est lui ! »

Ce dont je me souviens, c’est que j’avais trouvé qu’il était différent des autres : plus gentil, plus ouvert, en résumé, mieux que les autres, sans vraiment que je sache pourquoi. Puis, au fur et à mesure de nos rencontres, j’ai eu la certitude que “c’était lui“.

Progressivement, je sentais une grande libération intérieure : je pouvais être totalement moi-même, me montrer telle que j’étais sans avoir l’impression d’être jugée. Il me semble qu’il y a une dimension de vérité dans l’amour. On ne cherche pas à paraître devant l’autre, on ne multiplie pas les efforts pour lui plaire et s’adapter coûte que coûte à sa personnalité, au mépris de la sienne. J’avais également une impression de sécurité. Avec François, je me sentais capable de fonder une famille. Malgré certaines difficultés d’adaptation dues à nos deux tempéraments différents, j’éprouvais une paix profonde. Nos fiançailles ne furent pas un moment facile (ce qui prouve d’ailleurs, combien cette période nous était nécessaire !), mais cette certitude intérieure ne nous a jamais quittés et, après dix ans de mariage, elle nous habite toujours.why not check hereclick herepop over to this sitereplica watch reviewsfake watches on amazonhandyhülle zum umh?ngenbest phone case

Cécile

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Pour aller plus loin :


Source : témoignage paru dans Il est vivant!, hors série juillet 2007 50 questions sur la vie et l’amour

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Mariés sur le tard… ils eurent beaucoup d’enfants

Ils se sont rencontrés en janvier 1979 lors d’une galette des rois. Elle avait 32 ans et, lui, 46. Un an et demi après, ils se marièrent et eurent cinq d’enfants. Un vrai conte de fées ?

La rencontre

Elle : Quand je l’ai rencontré, je n’ai pas eu le coup de foudre. Nous avons échangé sur le mode de la repartie. Rien de profond. Mais nous étions sur le même rythme rapide, incisif et gai. J’étais, à l’époque, comme insensibilisée par des souvenirs négatifs et, n’avais pas l’intention de changer de style de vie. Je me suffisais à moi-même. Je n’étais pas prête à faire confiance. Persuadée qu’il trouverait l’âme sœur parmi mes amies, je l’ai invité. Nous nous sommes revus, il avait des projets. Il était vivant. Son attitude chaleureuse et dynamique a réveillé en moi, petit à petit, des ressources affectives bien cachées. Pendant ce temps, je priais Notre-Dame de Bonne Délivrance pour savoir si je pouvais m’ouvrir à lui et pour demander des signes. Le signe le plus fort a été quand je lui ai demandé de venir prier le chapelet et que je l’ai vu arriver malgré un emploi du temps chargé.

Lui : Le groupe multinational américain pour lequel je travaillais m’absorbait beaucoup. Le décalage horaire dû aux relations quotidiennes avec des correspondants du continent américain interdisait les sorties de bureau avant une heure tardive. De fréquents voyages et nombre de mes activités me donnaient un sentiment de liberté plaisant et insouciant. Je n’imaginais pas supporter des contraintes en dehors de ma vie professionnelle. Une certaine aisance matérielle ne m’incitait pas à approfondir le sens même de ma vie. Mon baptême et l’éducation religieuse en famille et au collège ne m’avaient pas suffisamment marqué. La pratique des sacrements n’était plus une priorité dans ma vie. La rencontre s’est déroulée chez des amis communs. Les invités avaient un profil ordinaire à l’exception d’une jolie jeune fille à la répartie rapide, pertinente et inattendue. On ne pouvait rester indifférent !

La décision

Elle : Depuis quelques mois, l’amour m’avait envahie. J’étais impatiente de parler de projet de mariage. Je croyais qu’il voyait bien que tout mon être irradiait d’un oui silencieux. Mais pour combler mon attente, je continuais à voir mes amis, à voyager avec eux. C’est alors qu’il m’a posé la question que j’espérais. Nous étions devant le rocher de la Vierge à Biarritz.

Lui : J’ai décidé de m’engager vis-à-vis de cette jeune fille. L’engagement dans le sacrement de mariage me semblait simple, naturel et plein de sens.

Notre vie conjugale

Elle : Notre amour a été sauvé des désillusions et des épreuves douloureuses de deux manières. Nous avions pris la décision, dès le début, de prier ensemble tous les jours. Nous sommes passés des foyers de priants « adorateurs » de Montmartre à l’engagement dans une communauté catholique charismatique, la Communauté de l’Emmanuel. Ensuite, nous ne pouvions vivre en désaccord l’un avec l’autre. Avec des caractères forts et des convictions qui ont eu le temps de bien s’ancrer, la discorde peut rapidement s’amplifier. Nous n’arrêtions jamais le dialogue tant que nous n’étions pas tombés d’accord. Dans les blessures, nous finissions toujours par un pardon. La chose la plus grave, pour nous deux, aurait été de perdre l’estime et la confiance de l’autre.

Lui : Dieu avait mis sur ma route quelqu’un d’exceptionnel et je n’avais pas la moindre appréhension à l’idée de fonder une famille. Au bout de quelques mois, nous avons fait une retraite spirituelle au foyer de charité de Châteauneuf-de-Galaure. Je découvrais les journées silencieuses et apprenais à comprendre leur importance. Le Seigneur nous a comblés en nous donnant cinq magnifiques enfants. Nous avons toujours tout décidé ensemble. Nos différences de points de vue étaient un enrichissement du fait de leur complémentarité. Si la conversation venait à s’échauffer, en cas de désaccord, nous avions pris la décision de nous demander pardon. Cette habitude est devenue une règle dans la famille. Petit à petit, nous avons consacré de plus en  plus de temps en couple à la prière : c’est essentiel. En tant qu’homme, j’ai toujours de bonnes raisons de vaquer à des taches matérielles ou d’être au service de ma famille ou d’autrui. Une période de notre vie a été difficile à assumer : l’évolution de nos cinq enfants qui, à partir de l’adolescence, n’ont pas tous choisi les valeurs que nous leur avions données.

Depuis plus de 40 ans de mariage, mon épouse m’a beaucoup apporté, par ses qualités. Mais sans une vraie vie de prière en couple et le soutien constants d’amis chrétiens, il m’aurait été difficile de surmonter certaines difficultés.

Témoignage paru dans le numéro spécial « se marier tard » d’Il est vivant! en 2010 et actualisé.

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Joe et Marie, d’un bout à l’autre de l’océan

Joe et Marie se sont rencontrés d’un bout à l’autre de l’océan Atlantique (plus de 8 000 km de distance !) grâce à un site de rencontre. 

« Pour qui part à la recherche de l’amour, la distance ne veut rien dire » (proverbe Japonais). En ce qui nous concerne, cinq mille kilomètres nous séparaient, ainsi que six heures de décalage horaire. Joe habitait Montréal, Marie la région parisienne. L’un comme l’autre, nous avions exprimé cette demande pressante au Seigneur de rencontrer l’âme sœur et de fonder une famille chrétienne. Et les années passaient… Nous avions trente-trois ans, certains nous trouveront encore jeunes, d’autres déjà âgés.

Pour élargir son cercle de connaissance, Marie a décidé de s’inscrire activement sur le site de rencontre chrétien, Théotokos. De son côté, Joe est tombé “par hasard” sur ce même site, en prenant un break dans sa recherche universitaire…

Nous avons commencé à échanger et nous nous entendions bien. Nous avions pas mal de points communs : la foi, le sport, la nature, un engagement envers les plus pauvres, l’international. En revanche, Marie préférait trouver un Français, et Joe était concentré sur l’achèvement de sa thèse.

Puis, nous nous sommes fixé un ultimatum : juste après le dépôt de la thèse de Joe. À quoi bon, en effet, perdre notre temps à nous écrire si cela ne menait à rien ?

Après dix jours d’isolement et de prière, nous avons décidé de nous rencontrer. Nous nous sommes donné rendez-vous à Paris le jeudi suivant après l’adoration du Saint-Sacrement et la messe du soir à la paroisse de la Trinité.

Nous avons beaucoup partagé pendant ces trois premières journées passées ensemble. Puis Joe est reparti pour le Canada…

Et la suite ?

Nous nous sommes lancés dans l’inconnu en faisant confiance à la Providence. Cette dernière nous a beaucoup facilité la tâche ! Marie, qui venait de trouver un nouveau travail, a eu la possibilité de quitter rapidement son ancien employeur pour rejoindre Joe deux mois au Canada.

Là encore, nous avons sollicité nos saints patrons pour nous accompagner avant notre rencontre, en faisant deux neuvaines successives. À Montréal, nous avons eu le temps de faire plus ample connaissance. Au bout d’un certain temps, nous avons décidé d’avancer ensemble vers le mariage et nous nous sommes fiancés.

Suivirent de longues heures au téléphone, de nombreux mails et plusieurs allers-retours éclairs très intenses entre les deux continents (avec visites touristiques, sorties raquettes, randonnées, rafting, camping, ice-skating etc.).

Vivre au quotidien en présence de Dieu a été la pierre angulaire sur laquelle nous avons édifié notre couple. Le soutien de nos amis et de nos proches a également été fondamental et nous leur en sommes très reconnaissants.

Plusieurs mois plus tard, Joe a quitté son travail et son pays pour rejoindre Marie en France, afin de s’engager dans le sacrement du mariage.

Apprendre à vivre en couple après tant d’années de célibat n’est pas toujours facile. Comprendre l’autre et accepter ses différences est un apprentissage quotidien que nous confions à Jésus pour nous aider à grandir et à nous aimer joyeusement. Ce Jésus avec qui, le jour de notre mariage, “nous avons conclu une alliance éternelle” (Isaïe 55).

En union de prière avec tous les célibataires qui cherchent l’âme sœur !

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

Pour aller plus loin :

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Bertrand & Julie, unis pour la vie

Bertrand et Julie ont d’abord habité ensemble, avant de se marier. Ils témoignent du chemin parcouru avant d’être unis pour la vie.

Bertrand : Nous nous sommes rencontrés pendant nos études supérieures. Assez vite, nous sommes sortis ensemble, et tout se passait bien.

Nous considérions que notre couple, c’est « sérieux ». Nos parents ont commencé à nous accueillir comme couple constitué. Nous participions aux fêtes de famille, et après nos études, nous nous sommes installés à deux en appartement. Nos familles nous posaient discrètement la question du mariage, mais nous éludions la question.

Julie : Après quelques mois de vie commune, notre couple a connu de grosses tensions. Je voulais « avancer » (nous marier et avoir des enfants) mais Bertrand n’est pas pressé. Il évitait de se positionner en se retranchant derrière l’idée qu’il n’était pas nécessaire d’être mariés pour s’aimer.

Bertrand : Je ressentais l’insistance de Julie comme du harcèlement… Notre couple se disputait de plus en plus. C’est alors que des amis nous ont conseillé de faire un week-end proposé à ceux qui se posent la question du mariage.

Si Julie accepte avec enthousiasme, de mon côté je m’y rends avec des pieds de plomb. Nous entendons un enseignement sur l’importance de « se décider ». je comprends tout à coup que mon « vrai « problème, c’est que je n’ai pas envie de me décider, car si j’aime Julie, j’ai eu le temps de découvrir qu’elle n’était pas aussi parfaite que ce que je pensais au début…

Julie : Après ce week-end, nous nous sommes fait aider par un thérapeute. Une fois nos difficultés analysées, nous avons réalisé qu’elles étaient « normales ». Grâce à cela, nous avons osé avancer, nous fiancer et enfin, nous marier.

Bertrand : Prendre cette décision de nous marier m’a permis de rentrer dans l’acceptation réelle et profonde de Julie. Je n’étais plus tiraillé par des questions du genre : « Je veux ou je ne veux pas ? ». Aujourd’hui, nous sommes très heureux !

Et toi, qu’en penses-tu ? Veux-tu être uni pour la vie ? Viens en parler avec nous par chat’ !


Source : Témoignage paru dans Il est vivant! n°294 – image d’illustration

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Peut-on encore s’aimer quand on a 90 ans ?

Peut-on encore s’aimer quand on a 90 ans ? Avec le témoignage de Marcel et Georgette, la réponse est oui !

– Marcel : Nous avons 89 et 90 ans et sommes mariés depuis plus de soixante-cinq ans. Et nous nous aimons toujours ! Comment est-ce possible ? C’est beaucoup plus simple qu’on ne le croit ! Tout dépend de notre conception de l’amour. Pour nous, aimer, c’est être heureux de rendre l’autre heureux. C’en est presque égoïste ! Alors, nos propres désirs, qui pourraient venir contrecarrer le bonheur de l’autre, ne paraissent plus prioritaires. Si vous misez tout sur le bonheur de l’autre, il n’y a pas de raison que cela ne dure pas !

– Georgette : Bien sûr, cela demande un oubli de soi qui n’est pas toujours facile. Certaines questions peuvent même être sources de conflits graves. En ce qui nous concerne, nous savions, en nous mariant, que nous étions d’accord sur l’essentiel : la foi, la conception de la famille, l’éducation des enfants, les amis, etc. Ceci posé, un grand nombre de discussions sont automatiquement évitées. Il reste les petites difficultés de la vie quotidienne, que l’on peut toujours régler si l’on en a véritablement le désir. Dans ce domaine, la franchise est quelque chose d’essentiel : il est très nécessaire de pouvoir tout se dire, de mettre sans attendre ce qui ne va pas en commun, avec le désir de trouver ensemble une vérité qui nous satisfera tous les deux. Le silence n’est jamais une solution.

– Marcel : Mais comment concrètement, me direz-vous, rendre l’autre heureux ? Là aussi, c’est très simple. Il faut être aux petits soins. Trouver toutes les occasions de manifester son attention à l’autre. Et le respecter profondément, car la politesse est une règle de base. Et si vous y ajoutez une bonne dose d’humour, vous avez là une recette infaillible ! Nous avons, comme tout le monde, connu des épreuves. Non pas au sein de notre couple mais dans le déroulement même de la vie : une première séparation pour des raisons professionnelles − pendant laquelle nous nous sommes écrit tous les jours − un problème de santé qui a immobilisé ma femme pendant quatre mois après la naissance de notre troisième enfant, la guerre qui nous a séparés deux fois de suite − et là, pas de correspondance possible, en dehors de deux malheureuses cartes postales par mois − la liquidation judiciaire de mon entreprise, etc. Mais dans notre cas, les épreuves n’ont pas menacé notre unité. Au contraire, elles nous ont soudés davantage.

– Georgette : Pour nous l’une des plus grandes sources d’unité, ce sont nos enfants. Avec maintenant nos petits et arrières petits-enfants. Parce qu’ils constituent le même objet de préoccupation et d’amour.

– Marcel : En 67 ans, notre amour a évolué, bien sûr. Ce que nous éprouvons l’un pour l’autre est différent de l’éblouissement de notre rencontre, ou de l’amour passionné des premiers temps du mariage. Mais il ne s’est pas amoindri pour autant. Au contraire, je dirais même qu’il s’est enrichi jour après jour de tout ce que nous avons vécu, de tous les souvenirs communs et de cette connaissance très profonde que nous avons l’un de l’autre.

– Georgette : Étions-nous faits l’un pour l’autre ? Je ne sais pas si l’expression est très juste. Je crois plutôt que nous nous sommes faits l’un l’autre. Nous avons évolué ensemble, l’un par l’autre. Nous avons la grande chance d’être encore en vie tous les deux et de ne pas souffrir d’infirmités trop graves. Je ne vois plus très bien, mon mari n’entend qu’avec difficulté, mais comme nous le faisait remarquer une amie récemment : « Vous êtes tellement liés que vous n’avez pas besoin, à vous deux, de plus de deux yeux et de deux oreilles ! »

Et vous, qu’en pensez-vous ? Peut-on s’aimer  Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : Témoignage paru dans le hors-série 50 questions sur la vie et l’amour d’Il est vivant!, juillet 2007.

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La présence de Dieu dans mon couple

Vivre de la présence de Dieu dans leur vie. Béatrice et Jean-Luc sont ensemble depuis un certain temps. Béatrice est croyante mais Jean-Luc ne l’est pas. Un jour, à Lourdes, la vie de Béatrice va changer. Elle va être renouvelée dans l’Amour et accepter de dire oui à l’amour et à la vie. Béatrice nous raconte son histoire.

« Voici un des nombreux témoignages que je pourrai faire pour manifester la présence de Dieu dans ma vie.

J’avais 19 ans et mes parents m’ont inscrite à un camp de jeunes à Lourdes. J’étais déjà en couple et je prenais la pilule. Je ne vivais pas très bien cette situation, car les prêtres que je rencontrais pendant cette session ne voulaient pas me donner l’absolution, c’est-à-dire que Dieu ne pouvait pas me pardonner mon état de péchés à moins de changer de vie.

J’ai compris que Jésus m’aimait vraiment : Premier pas dans l’amour

Parallèlement, à chaque messe ou prière et il y en avait beaucoup, je pleurais, je pleurais tout le temps, c’était des larmes de joie, d’émotion, d’abandon, car je sentais que Jésus m’aimait vraiment, je l’ai toujours su intellectuellement mais cette fois-ci, je comprenais que si j’avais été seule sur terre, Jésus serait venu et serait mort sur la croix rien que pour moi.

C’était simple pour moi, soit je me mariais, soit je quittais mon amoureux Jean-Luc. J’ai donc demandé à Dieu des signes.

Et ceux-ci n’ont pas manqué: du jour au lendemain, je n’avais plus peur de m’engager dans le mariage, Jean-Luc avait déjà essayé de m’offrir une bague de fiançailles (lui était prêt) et puis en priant, j’ai ouvert la Bible au hasard et j’ai lu  « Si une femme a un mari non croyant…qu’elle ne renvoie pas son mari,… et en fait les enfants seront saints » . (1)

La confiance dans l’Amour

 Deux ans plus tard, nous nous sommes mariés après un temps de vrais fiançailles de 14 mois, c’est-à-dire que je rentrais dormir chez mes parents tous les soirs, et que je ne prenais plus de contraceptif !

Depuis, mon mari n’est toujours pas pratiquant, mais nous avons pu élever nos quatre enfants selon la foi. D’ailleurs, deux de nos filles sont très actives dans l’Eglise, nous encadrons ensemble un groupe de jeunes.

 Aujourd’hui, je peux dire que cet amour ressenti à Lourdes ne m’a jamais quitté, et n’a jamais laissé la place au doute.

Comme tous les couples nous connaissons des hauts et des bas, mais je ne me suis jamais dit que Jean-Luc n’est pas le bon, que je me suis trompée.

En priant chaque jour, je garde la paix et la joie malgré les épreuves. Et je rends grâce à Dieu, je lui dis merci, pour chaque instant de ma vie, de m’aimer à ce point, car jamais je ne me suis sentie seule…

J’ai eu bien souvent des signes de la présence Dieu dans ma vie, par l’intermédiaire de la Bible, par des rencontres, par les événements de la vie…

Avec Jésus, la vie est passionnante… et en plus éternelle. »

Prêts à se laisser aimer pour aimer davantage et en vérité ? Vous ne savez pas comment vous laisser aimer ? Nous pouvons vous guider, car c’est en Dieu « que nous avons la vie, le mouvement et l’être », nous l’avons expérimenté. Il vous aime, n’en doutez pas !

Et toi, qu’en penses-tu ? Voudrais que Dieu soit présent dans ton couple ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source (1) : La Bible, Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre 7, 13-14

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Lucile et Bertrand, une belle histoire d’amour

Et si on s’émerveillait ensemble de la beauté de l’amour dans les couples ? Nous vous avons demandé de nous raconter le début de votre histoire d’amour et vous avez été nombreux à y participer !

Lucile et Bertrand

Lucile nous raconte :

J’ai rencontré mon mari sur internet. Sur le site de rencontres Theotokos plus exactement, le jour d’Halloween 2019. Ça a tout de suite matché ! On a commencé à discuter de tout et de rien (il croyait même que j’étais un pote à lui qui lui faisait une blague tellement on se retrouvait dans nos réponses) et on n’a plus jamais arrêté de discuter !

On s’est vu pour la première fois au bout de trois mois (car j’étais en mission humanitaire au Liban). On vient tous les deux du sud-ouest de la France à une heure de route l’un de l’autre, nos chemins auraient pu se croiser bien avant !

Ensuite, il a décidé de venir me voir 10 jours au Liban, alors qu’il n’avait jamais mis les pieds dans un avion ! 🤩🥰 C’est pas une belle preuve d’amour ça ? C’était 10 jours merveilleux ! Puis il y eu le Covid et le confinement chacun de notre côté.

Lucile et BertrandMais il n’est pas passé un jour sans que l’on se parle. Enfin pendant l’été 2020, nous avons passé de magnifiques vacances où il a décidé de me demander en mariage !

Nous nous sommes mariés le 17 avril 2021 et attendons notre premier enfant ! ❤

Et vous, une histoire d’amour à nous raconter ? Venez nous en parler par chat’ !

Pour aller plus loin :

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« Quelle joie ! Quel bonheur ! » L’amour après des hauts et des bas…

« Quelle joie ! Quel bonheur ! » Le témoignage choc d’une fiancée qui avait perdu ses repères après le bac, tombée dans la prostitution pour arrondir ses fins de mois. Elle a aussi été plusieurs fois victime de viols. Elle écrit au prêtre qui les prépare désormais au mariage.

Mon Père,

Avant de partir, je vous ai dit ma joie de notre chasteté de fiancés, et c’est le sujet de ce mail.

Même quand nous avons commencé à parler sérieusement de notre avenir de couple, je n’étais pas prête à voir l’importance de l’abstinence, je la considérais désuète et j’étais résignée puisque nous l’avions déjà fait, pourquoi arrêter, c’était « trop tard ». Ma petite conscience morale me chuchotait quand même que ce n’était pas comme ça qu’il fallait faire les choses, mais je préférais ne pas trop l’écouter, tant pis pour moi, je ne vivrais jamais ça, l’attente pour un seul homme, pour mon homme. C’est réellement quand la demande de mariage a été faite que j’ai eu l’électrochoc ! Je voulais être pure pour lui, belle, et blanche, comme ma robe du mariage ! Je ne voulais pas d’un mensonge, d’une fête du paraître, faire semblant ; je voulais le vivre ce rêve de princesse et de don absolu, je voulais être dans ma robe blanche non seulement parce que c’est joli, mais pour ce qu’elle représente ! et j’ai alors réalisé : qu’est-ce que je pourrais lui offrir si je lui donne déjà tout ? Quel cadeau puis-je lui faire que lui seul aura ? Qu’est-ce qui le rendra unique à mes yeux et comment serai-je unique aux siens ? Qu’est-ce qui rend notre amour si différent de ce qu’on a vécu ? Et je ne voulais pas vivre dans le regret de ne pas avoir fait les choses correctement, je savais que notre union d’époux serait ternie sans cette attente, et que notre vie de couple en pâtirait. Et ça, c’est essentiel : vivre cette sensation de réparation du passé, je n’en ai aucune honte, et aucune honte à revendiquer notre chasteté. Ce n’est pas vieillot ! Ce n’est pas cucu ! C’est courageux et les gens en sont surpris, s’interrogent, nous interrogent, et dans ce monde où le corps est abîmé, exhibé, objet, il est temps de faire de notre corps un témoin de l’Amour (et pour rassurer les plus craintifs, non les gens ne se moquent pas, non ce n’est pas une honte si NOUS n’en avons pas honte, s’ils nous voient le visage joyeux de dire combien c’est beau de se préserver pour l’autre, que c’est un cadeau rare et un challenge !).

La sexualité avant le mariage est, il faut le reconnaître, assez tabou : soit on n’ose pas aborder la question, soit on ne croit pas en l’abstinence, ou bien on entretient une illusion. Quoi qu’il en soit, il est plus que rare que certains vivent l’abstinence complète avant le mariage (cathos compris) et il est aussi assez délicat de parler des ‘rechutes’ durant les fiançailles. Très honnêtement, je ne savais pas comment je vivrai les choses, j’avais le sentiment que ça pouvait être « bien » d’être chastes, mais je n’en percevais pas l’enjeu, et personne ne m’en avait parlé. Non, personne. De tous les couples mariés que je connais, jeunes ou moins jeunes d’ailleurs, de tous les enseignements religieux, aucun n’a su me dire de façon enthousiaste que c’était beau de se préserver. (Vous allez sauter au plafond en me disant que je n’ai pas bien écouté alors…) alors certes on nous répète que c’est important, que c’est la volonté de Dieu, que ça fausse le discernement…. Oui, d’accord, mais on l’entend depuis toujours, et très honnêtement, ça n’a plus trop d’impact. On le vit comme un fait, comme une obligation, comme un devoir pénible. Mais, par contre je n’ai jamais entendu dire que c’était source de joie, d’épanouissement, et pardon, mais que c’était même sensuel (dans un beau sens) d’être chastes, et que l’amour en était vainqueur. Je n’ai pas trouvé de couples qui étaient ensemble éblouis de cette chance de retrouver une pudeur innocente et fragile.

Et pourtant… je puis dire ô combien c’est un don merveilleux ! Et quelle joie, quel bonheur ! Pour avoir eu mon corps blessé, pour avoir connu mon intimité parfois bafouée, et pour avoir connu une intimité avec xxx, je peux affirmer combien il est doux d’être chaste. Combien cette attente nous rend heureux, combien nous nous sentons lavés. Je n’ai jamais ressenti de toute ma vie autant de respect de la part d’un homme. Il ne me dit rien à ce propos, mais ce choix, ce respect de chasteté, ensemble, est la plus grande marque de respect que j’ai ressenti en tant que femme. Vous savez, je suis tellement amoureuse… mais pas seulement. Il me rend fière. Fière de moi, car il me permet de vivre une chasteté vraie et de combattre mes faiblesses, je ne me suis jamais autant sentie en contrôle de mes pulsions, je me redécouvre ! Et fière de lui, de sa constance, de son soutien et de sa volonté qui ne faiblit pas. Il est mon pilier.

Alors, mon Père, je vous en prie, dites aux fiancés que c’est une aventure géniale, que c’est drôle, que c’est doux et que c’est un puits infini de tendresse que d’être chaste. Parce qu’attendre quelques petits mois, ce n’est rien comparé à une vie ensemble, que cette attente nous rend fervents, fiévreux aussi, et complices. Et que lorsqu’on est avec la bonne personne… la chasteté n’est plus un poids, elle n’est plus un enjeu impossible, elle n’est plus un devoir pénible, elle nous élève, nous unit, nous donne l’intimité du cœur avec l’autre…

Je suis épanouie, une fiancée chaste et comblée.

Je suis heureuse !

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :