Archives de catégorie Sexualité

ParJean-Michel

Transgenres est-ce légitime?

Transgenres est-ce légitime?  Soyons clairs , il ne s’agit aucunement de juger quiconque, ni de critiquer qui que ce soit, mais simplement de se poser la question. De savoir s’il est possible de mettre sur le même plan, donc en ne faisant aucune différence, un homme, une femme et un transgenre.

1. Le transgenre

Si on prend la définition du Larousse, il est écrit ceci : « Se dit d’une personne dont l’identité de genre n’est pas en adéquation avec le sexe assigné à sa naissance. » Il s’agit donc d’une personne qui a le ressenti, et l’envie ou non, d’avoir un corps qui correspond à l’identité à laquelle il se sent appartenir C’est un fait. En France, les personnes transgenres représentent une minorité.

2. Place du transgenre entre l’homme et la femme

Le transgenre ne pourra jamais se révéler une alternative, à l’identité d’homme ou de femme. La raison en est simple. La nature humaine fait que nous naissons homme ou femme, biologiquement.. Et le transgenre consiste à vouloir agir sur la nature, la détourner , selon son ressenti , selon son bon vouloir.
Derrière cela, nous sommes invités à nous interroger sur ce qui fait que nous sommes homme ou femme . Une autre question à se poser et qui va dans le même sens est : l’homme peut-il décider de tout ? Peut-il faire ce qu’il veut ?
La réponse paraît évidente. Non. Oui ? Cependant pas tout a fait.  Nous ne choisissons pas quand et où nous naissons. Ni quand nous mourrons d’un accident ou d’un cancer par exemple… Beaucoup de choses nous échappent. Alors, deux solutions existent : nous rebeller ou accepter.
La rébellion est souvent une impasse, et dépense beaucoup d’énergie, coûteuse pour notre bien-être. Cela en vaut-il la peine ? Parfois oui, parfois non. L’accepter n’est pas du défaitisme ni de la résignation, c’est simplement de la lucidité. Et invite à nous dépasser intellectuellement, sensiblement, psychologiquement, philosophiquement.

3. Savoir s’émerveiller

Allons donc plus loin. L’homme est beau. La femme est belle. Chacun a ses qualités propres qui en fait l’unicité. Et nous n’aurons jamais fini de nous émerveiller devant cela. Mais ce n’est pas l’homme par lui-même qui a pu réaliser cette prouesse. Il y a donc un créateur. Et qui plus est, nous avons été créés par amour et dans le but de donner la vie et de la perpétuer. C’est pour ça que l’homme et la femme sont complémentaires : ce n’est pas l’union de deux hommes ou deux femmes qui donne la vie.

https://www.joyeusesaintvalentin.net/les-lois-de-dieu-sont-elles-incompatibles-avec-les-lois-du-sexe/

Peut-être, sachons faire preuve d’humilité et restons lucide. Nous sommes homme ou femme. C’est l’appel au bonheur durable. L’écologie humaine est aussi cela : accueillir la nature comme elle est et en prendre soin.

Pour vous, que signifie être homme ou femme ? Venez et discutons-en par chat.

« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. » Genèse 1 ;27

 

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Les lois de Dieu sont-elles incompatibles avec les lois du sexe ?

Les lois de Dieu sont-elles incompatibles avec les lois du sexe ? Certains peuvent le croire… et pourtant, ils seraient bien surpris en se rendant compte du contraire !

Il a beau avoir canonisé Saint Valentin, l’Église catholique ne provoque jamais autant d’incompréhension que quand elle donne un enseignement sur la sexualité et les lois qui la régissent. Pourtant, elle observe comment Dieu a créé la nature humaine et en déduit comment l’homme peut vivre en cohérence avec ce qu’a prévu son Créateur.

Dans le domaine de la sexualité, se donner à soi-même sa propre loi est une revendication très répandue. Quoi de plus légitime pour un sujet si intime ! De là, ce discours souvent entendu : « L’Église n’a pas à s’immiscer dans les consciences ! Nos intentions sont bonnes. Du moment qu’on respecte l’autre, tout est permis ! La vraie loi, c’est l’amour. » Saint Augustin a bon dos qui aurait déclaré : « Aime et fais ce que tu veux »

C’est Dieu qui a notre « mode d’emploi » !

Ce discours est bien beau, mais tout notre « problème » est que nous sommes des créatures. À ce titre, c’est Dieu qui a organisé notre nature humaine. C’est donc lui qui a les clés du bon usage de notre identité sexuelle. C’est lui qui a prévu la dynamique qui l’anime. Dès lors, la loi à laquelle un chrétien essaie d’obéir concernant sa sexualité n’est pas une loi arbitraire, décidée par des hommes, fussent-ils d’Église. Elle est une loi naturelle, c’est-à-dire la loi qui permet à notre nature d’être pleinement humaine. Une loi qui vient de notre nature elle-même, telle qu’elle a été créée par Dieu.

Quelle est cette loi ?

Elle se décline en fait en plusieurs règles :

Notre intelligence est capable de connaître et de comprendre le fonctionnement de notre sexualité et les responsabilités qu’elle implique. Déléguer entièrement cette réflexion à notre médecin peut être une fuite.

• Notre volonté est capable de maîtriser notre sexe en vue d’aimer. Dieu ne nous donne pas une mission impossible en créant le désir sexuel. Ce n’est pas un piège pour nous faire tomber.

Notre corps féminin ou masculin est potentiellement fécond. Séparer fécondité et sexualité, comme si il n’y avait pas de lien entre elles, est artificiel et nie quelque chose de notre corps.

• L’union d’un homme et d’une femme n’est potentiellement féconde que durant quelques jours du cycle féminin. La possibilité d’une régulation des naissances est inscrite dans le corps de la femme.

Paternité et maternité sont inséparables de la nature sexuée du corps humain et ne vont pas l’un sans l’autre. Qu’on le veuille ou non, procréation médicalement assistée, gestation pour autrui et mariage homosexuel sont contradictoires avec la réalité de notre corps sexué.

Nos difficultés à bien vivre les lois de notre nature sexuée sont donc moins une affaire entre nous et l’Église qu’une affaire entre nous et Dieu, entre une créature et son Créateur, entre un pécheur et son Sauveur. « L’homme ne pourrait être son propre législateur, que s’il n’était pas une créature, s’il était lui-même sa cause première » (1). S’il était Dieu…

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle est pour vous la « meilleure » position sexuelle, s’il y en a une ? Venez si vous voulez nous en parler sur le chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : librement adapté d’un article de Sophie Lutz pour fiancailles.net – 2012.

(1) Karol Wojtyla, Amour et responsabilité, Paris, Plon, 1978, p. 233.

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L’intimité sexuelle dit-elle tout de l’autre ?

L’intimité sexuelle dit-elle tout de l’autre ? Une bonne question(*) !

Jusqu’à quel point l’amour nous permet-il de nous connaître mutuellement ? L’intimité physique, tout en nous révélant l’autre, ne nous dit pas tout de lui. L’amour invite non pas au mythe très fusionnel de la transparence, mais à la rencontre – ou révélation – du mystère insondable de la personne. Car chaque personne est différente… et mérite d’être aimée pour ce qu’elle est.

La sexualité, contrairement à ce que peut suggérer la nudité, ne révèle pas toute la personne : le corps lui-même n’est pas transparent, il n’est pas un livre ouvert. La transparence en amour est un mythe. Dans l’acte sexuel, l’échange et le don ont beau être intenses, l’intimité radicale, chacun vit une expérience intérieure qui ne sera connue de l’autre que si elle est communiquée, exprimée. Bien souvent, très peu de mots accompagnent l’acte sexuel, on se donne l’un à l’autre simplement, et on « débriefe » très rarement après, ce qui n’est pas vraiment nécessaire quand tout se passe bien… Là encore, l’intimité sexuelle reste auréolée d’un certain mystère…

La nécessaire traduction en mots

Même si le corps de l’autre parle par ses vibrations, ses douceurs, ses réactions, ses souplesses, ses raideurs, seule la parole donne la clé de lecture, la bonne interprétation, la traduction de ce qui est ressenti et vécu dans le corps.

Par exemple, lors d’une relation sexuelle, on peut éprouver beaucoup de plaisir, y compris orgasmique, mais être agacé(e), gêné(e), voire même énervé(e) par telle ou telle incompréhension ou maladresse.

Lire aussi : A-t-on le droit de se planter lors d’une relation sexuelle ?

À l’inverse, la fatigue ou les soucis ont pu enrayer le plaisir que l’on attendait d’une relation sexuelle, sans empêcher un fort sentiment de proximité et de tendresse, qui comble les cœurs. Car il y aussi une part de physique…

Être transparent devant l’autre par souci de vérité, ce serait devenir invisible. Filons la métaphore de la vitre : elle est vraiment transparente ; elle a donc perdu tout mystère, mais aussi… tout intérêt.

Révélez-vous doucement, au rythme de votre couple

Pour autant, il ne s’agit pas de se cacher. L’attitude de Dieu – lorsqu’on croit en Lui -, l’époux véritable, est à cet égard très éclairante. Il est un Dieu caché, qui se révèle. La révélation de Dieu est très progressive dans l’histoire et dans chaque vie. Dieu ne dit pas tout d’un coup. Il cultive le mystère, c’est le moins qu’on puisse dire. Pas seulement parce qu’il est un sujet inépuisable de connaissance. Mais parce que la rencontre d’un autre se fait par étapes.

Parce que se faire connaître, ce n’est pas être transparent, mais accueillir petit à petit l’autre en soi. C’est découvrir aussi des zones de soi que l’on ne sent pas tout de suite prêtes à être montrées, comprises. Ainsi Dieu sait-il que nous ne sommes prêts à le comprendre que très lentement. Jésus le dit à plusieurs reprises à ses disciples : « vous n’avez donc pas compris ? ».

Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez nous en parler sur le chat’ ! 

Pour aller plus loin :


(*) Source : librement d’adapté d’un article de Sophie Lutz pour Famille chrétienne, mai 2013.

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Quelle est la « meilleure » position sexuelle ?

A la Saint Valentin, beaucoup de couples en profiteront pour se donner l’un à l’autre : mais quelle est la « meilleure » position sexuelle ?

Les catalogues de gymnastique sexuelle – qu’on appelle aussi le kamasutra – provoquent souvent l’insatisfaction en faisant l’impasse sur le sens profond de la relation sexuelle. Que dire de cette réalité : le positionnement réciproque des corps et sa signification ? Sans angélisme ni trivialité, voici quelques réponses (1).

La position des corps dans l’acte sexuel n’est pas une question frivole, vulgaire, perverse, à moins d’être emprunt d’un reste de pudibonderie : « Quelle est votre position sexuelle préférée ? » entend-on parfois, face aux acrobaties décrites, ça ou là, dans des magazines ou sur Internet, souvent inspirées de cultures exotiques… Sous-entendu aussi : quelle est la « meilleure » ?

Lire aussi : Dieu et le sexe : pourquoi tant d’histoires ?

Alors, quelle est la meilleure position sexuelle ?

Une simple nécessité

Certes, la relation sexuelle ne relève pas de la gymnastique, ce qui serait finalement assez décevant, lassant, voir inintéressant pour ceux que le sport ne passionne pas. Cependant, il est bien nécessaire de découvrir à deux, LA ou les positions où chacun se sent bien. Et cela peut demander un long apprentissage. Des questions morphologiques peuvent entrer en ligne de compte. L’échec vécu par certains a parfois des raisons très prosaïques dues à un mauvais positionnement et à une trop grande ignorance des changements possibles… Sachant quand-même que certaines positions sont bien plus naturelles – et prises naturellement – que d’autres ! Il s’agit aussi de ne pas se faire mal, ou de ne pas faire mal à l’autre…

Des questions d’amour-propre

Des raisons psychologiques interviennent également. Certains hommes ne supportent pas, par exemple, d’être « sous » leur femme, se sentant ainsi mis en cause dans leur virilité. Certaines femmes se sentent également humiliées par des positions qui leur donnent l’impression d’être utilisées plus qu’aimées. La position des corps touche donc profondément notre amour-propre et la façon dont nous sommes en relation avec l’autre. Rappelons toujours que la femme n’est pas un objet, que le laisse supposer de plus en plus une certaine culture actuelle, avec des mises en scène narcissiques – et souvent voyeuristes – sur les réseaux sociaux, ou pire encore, les images pornographiques… qui détruisent la relation homme-femme.

Lire aussi : La pornographie, bombe pour votre couple ?

Le face-à-face ?

Le mot « relation » est sans doute la clé de cette question de la position des corps. La relation sexuelle n’est pas un « fesse à fesse », mais un face-à-face, une rencontre de personne à personne. L’époux, l’épouse est mon premier prochain : aimer son corps, en prendre soin, bien me positionner face à lui ou elle, est aussi de l’ordre de la charité : « Si dans ma vie je néglige complètement l’attention à l’autre, […] alors, même ma relation à Dieu se dessèche… Seule ma disponibilité à aller à la rencontre du prochain, à lui témoigner de l’amour, me rend aussi sensible devant Dieu. Seul le service du prochain ouvre mes yeux sur ce que Dieu fait pour moi et sur sa manière à Lui de m’aimer. » (2)

Finalement, rappelons-nous toujours que le but ultime de la relation sexuelle est le don – ultime – de soi, par amour de l’autre, et que le plaisir sexuel n’est pas une fin en soi, même s’il est important – et bon, car créé par Dieu. « Faire l’amour » n’est pas qu’une affaire de technique, et doit se vivre dans la joie de s’aimer !

D’ailleurs, il est aussi écrit dans le livre de la Genèse, qu’au début de la création « Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre. » (3) N’est-ce pas d’abord cette simplicité sans honte que les couples doivent retrouver quand ils se donnent totalement l’un à l’autre ?

N’hésitez pas à en parler avec votre moitié.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle est pour vous la « meilleure » position sexuelle, s’il y en a une ? Venez si vous voulez nous en parler sur le chat’ ! 

Pour aller plus loin :


(1) Source : librement adapté d’un article de Sophie Lutz pour Famille chrétienne, en 2013.

(2) Dieu est amour, Benoît XVI, § 18.

(3) La Bible, livre de la Genèse, chapitre 2 verset 25.

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Comment trouver l’harmonie sexuelle ?

Comment trouver l’harmonie sexuelle ? Autrement dit, comment avoir une vie sexuelle épanouie ? C’est une des conditions pour réussir sa vie de couple. Comment retrouver un nouveau souffle dans la sexualité du couple ? Quelques propositions.

La sexualité des Français est un grand paradoxe. À l’heure du sexe enfin libéré, du « tout est possible, quand je veux, comme je veux » grâce aux avancées techniques, et aux possibilités nouvelles données par la contraception, le bilan statistique de la satisfaction sexuelle des Français dresse un constat qui fait réfléchir : routine, ennui, perte de désir, quête de partenaires multiples, recherche de techniques sophistiquées, etc. Rien n’y fait, alors que le souhait majoritaire reste de construire un couple qui procure l’harmonie sexuelle, avec le même partenaire, choisi et aimé pour la vie.

Qualité de l’amour

On pressent bien que la clé de l’harmonie sexuelle n’est pas une question de quantité mais de qualité. Qualité de quoi ? Mais qualité relationnelle ! Qualité de l’amour qui unit un homme et une femme, dans leur façon de communiquer, de se parler, de se faire plaisir. C’est tout le « lien du couple » qui est en cause dans la relation sexuelle. L’amour entre deux personnes s’exprime de différentes façons, mais aussi par l’union sexuelle. C’est pourquoi, lorsqu’on est en colère, ou qu’on a de l’amertume contre l’autre, on éprouve une réelle difficulté à échanger des gestes de tendresse, à avoir du désir. La femme, plus particulièrement (mais l’homme aussi), a besoin de se sentir écoutée, valorisée, pour se donner à celui qu’elle aime. Ce qu’elle recherche dans la relation sexuelle, c’est l’union des cœurs. Et ce n’est pas nécessairement atteindre l’orgasme simultané qui signe l’harmonie sexuelle dans un couple, ni le nombre de relations sexuelles dans le mois !

La société et les médias valorisent une sexualité fondée en priorité sur l’épanouissement personnel, avec la recherche du plaisir maximum, bref de la performance.

Mais lorsqu’on interroge les couples, on s’aperçoit que ce n’est pas la « bonne voie ». Après quelques années de vie commune, nombreux sont ceux qui se plaignent d’une sexualité très pauvre (voire inexistante) ou très routinière, qui se réduit à un schéma répétitif : « excitation, pénétration, éjaculation. » Mais l’orgasme n’est pas le seul objectif ! De plus, il n’est pas toujours vécu par les deux partenaires ou alors, il peut laisser sur sa faim.

Que disent les couples qui durent ? D’abord, ils partagent avoir mis la sexualité à sa juste place : un des nombreux moyens (mais pas le seul) de s’exprimer son amour, avec tout le soin que cela demande de veiller à la qualité de la relation. Aucun acte sexuel n’est « raté » si l’on s’est échangé son amour !

 

Ces couples vivent une sexualité moins compulsive et aussi, plus proche de la nature. Cela leur convient mieux. De plus en plus souvent, et généralement à l’initiative de la femme, pour raisons de santé ou à cause du « ras-le-bol » de la pilule (ou du stérilet), ils font le choix d’une sexualité qui respecte le cycle féminin naturel. Libérée des hormones, la femme retrouve sa fertilité naturelle. Elle dit se sentir « plus femme », plus désirable, plus proche de ses sensations intimes : « J’aime ressentir dans mon corps cette alternance de périodes fertiles (avant l’ovulation), dans lesquelles je me sens plus fortement attirée par mon mari, et ces périodes plus calmes qui suivent l’ovulation. Nous choisissons d’avoir de préférence nos relations sexuelles pendant la période infertile de mon cycle, qui permet de s’unir sans mettre en route une nouvelle vie », partageait Anne. L’homme, lui, se sent aussi valorisé par la confiance que lui fait sa femme, dégagé de la quête de performance : il apprend à développer les autres volets de la relation conjugale, à se faire proche de ses émotions et à les partager.

Évidemment, cette façon de vivre sa sexualité doit être voulue et décidée en couple, car elle suppose la mise en place, dans le mois, de périodes dites d’abstinence, c’est-à-dire où le couple renonce à avoir des relations sexuelles, parce qu’il estime raisonnablement qu’il ne convient pas, dans les circonstances présentes, de mettre en route une nouvelle vie. Il faut apprendre, à deux, à « lire » les signes de fécondité du couple, parfois en se faisant aider au début, lorsqu’on n’a jamais pratiqué cette sexualité naturelle. Il ne s’agit surtout pas de faire n’importe quoi, dans une insouciance irresponsable. En effet, une union sexuelle en période fertile peut déboucher sur une vie nouvelle et il faut donc être prêt à l’accueillir !

Plus de désir

Cela dit, les couples qui vivent cette alternance de périodes d’unions et de non-unions témoignent que les périodes d’attente suscitent plus de désir de se retrouver, que le plaisir de la relation en est plus intense, qu’ils deviennent ingénieux à soigner leur relation de couple de mille autres façons, souvent bien plus enrichissantes pour eux. La sexualité n’est qu’une des facettes de la relation conjugale : à y donner trop d’importance, on lui fait porter des attentes qu’elle ne peut satisfaire…

L’amour en liberté

Bien sûr, la maîtrise de soi est nécessaire pour vivre cette alternance de période d’unions et de non-unions, elle est même exigeante, parfois douloureuse, mais elle est source de joie et de bonheur. Le don de soi à l’autre est plus plénier : il respecte totalement la vérité du corps de chacun et la façon dont il est fait. L’amour est vécu sans artifice, sans chimie : on choisit ensemble ce qu’on veut. La liberté de chacun est sollicitée pour être plus centré sur l’autre que sur soi. Donc, l’amour grandit ! Même les gestes de tendresse érotique trouvent une nouvelle expression, une nouvelle attention, dans le respect mutuel et le dialogue. Chacun reste gardien du désir de l’autre, sans le pousser trop loin lorsqu’on ne souhaite pas s’unir, par contre en le stimulant de façon adéquate lorsqu’on décide de s’unir. L’harmonie sexuelle entre un homme et une femme se construit : elle réclame du temps, de la persévérance, beaucoup d’amour et d’attention à l’autre. C’est comme un feu : si on ne l’alimente pas, il dépérit et s’éteint de lui-même : ce serait dommage !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Parvenez-vous à trouver l’harmonie sexuelle ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : par Bénédicte Lucereau pour Fiancailles.net

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Homme et femme, deux visions différentes de la relation sexuelle

Entre l’homme et la femme, il y a deux visions différentes de la relation sexuelle, de la rencontre charnelle, et il est important de le savoir pour une meilleure harmonie.

Généralement, l’homme aura tendance à aborder la rencontre par le corps et cela éveillera en lui, mais en second lieu, la tendresse qui sommeillait derrière une carapace de pudeur. Il sera sensible aux caresses… mais demandera vite qu’elles deviennent plus précises. Il sera tendu vers l’acte sexuel et vers l’orgasme qui lui semble essentiel. Ne parle-t-on pas de « pré-lude » et de « post-lude » ?

Si pour lui, la rencontre est surtout un acte, pour la femme, elle sera un état.

L’ambiance, l’atmosphère, la parole, le regard de contemplation… voilà qui compte pour elle. Bien sûr, son corps participera, mais plus tard.

Beaucoup de couples butent sur ce genre de difficultés. Il n’est pas facile de reconnaitre le vécu de l’autre, ses besoins, son rythme. Puis-je apprendre à regarder l’autre pour ce qu’il ou elle est : une personne unique, qui nous a un jour éblouie.

Mais l’habitude a obscurci notre cornée et nous avons parfois tendance à oublier que l’on regarde aussi avec les yeux du cœur. « Regarde-moi et dis-moi que je suis ta femme, ton mari, dis-moi que j’existe. » ? Alors nos corps pourront se retrouver et vibrer ensemble. L’union charnelle dépend beaucoup plus du dialogue que de l’étude attentive des trente-six positions.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : Article de Louis Giroux, sexologue et conseiller conjugal pour le Cler amour et famille, 2010.

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« Je suis encore vierge, suis-je normal(e) ? » 

« Je suis encore vierge, suis-je normal(e) ? »  Et si on parlait de la pression sociale autour de la virginité ? Être vierge, quel que soit son âge, ce n’est pas un problème. Et il n’y a aucune raison d’avoir honte. Extraits de l’article « Virginité » du Dico catho d’Edmond Prochain.

« Comme le sacrement de mariage engage toute notre vie, sans que l’on puisse reprendre ce que l’on donne, se marier vierge revient à dire à son époux(se) : “Ce que je t’offre, c’est moi entièrement, c’est toute ma vie, personne ne l’a jamais eu avant toi, car avant même de te connaître, j’ai choisi de t’être fidèle”.

« Techniquement » vierge ?

Quitte à enfoncer une porte ouverte autant le rappeler : la virginité ne concerne pas que les filles ! Les garçons sont tout autant invités à être fidèles par avance à la femme de leur vie. Attention aussi à certains discours qui font de la virginité un élément purement “technique”, en le réduisant à un hymen intact, limité à la pénétration. Cela concerne également des pratiques comme la sodomie ou la fellation. Une étude récente montrait que la fellation était en hausse chez les adolescentes américaines, qui y voyaient justement un moyen de garder leur virginité… Quelle conception hypocrite !

Et si tu as déjà eu des rapports sexuels ?

Personne n’est à l’abri d’un moment de faiblesse, sous la pression d’un amoureux entreprenant ou la force du désir… Dans ce cas, pas de drame : cela n’a rien non plus d’une honte, et l’Église ne te rejettera évidemment pas !

Tu peux déposer cela en toute confiance dans la miséricorde de Dieu, par la réconciliation, et – pourquoi pas – refaire ce choix de te réserver pour l’homme ou la femme “de ta vie”. Pour Dieu, il n’est jamais trop tard. »

Et toi, qu’en penses-tu ? Si tu es encore vierge, en souffres-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

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Quel risque à coucher avec quelqu’un rencontré sur Internet ?

Coucher avec quelqu’un rencontré sur Internet, quel est le risque ? Osons le dire : certains appellent cela, vulgairement, un « plan cul ». Qu’est-ce que ça « vaut » ?

C’est le soir de la Saint Valentin, vous en avez « assez » d’être seul(e)… Alors vous êtes allé(e) sur un site de rencontre. Et quelqu’un vous a répondu. Cette personne vous propose de venir chez elle. Le plus évident, c’est que vous ne connaissez pas ou prou cette personne. Est-elle digne de confiance ? Et si elle abusait de vous, d’une façon ou d’une autre ? C’est le risque…

D’autre part, même si cela peut sembler très « excitant » de coucher avec un ou une inconnue, on peut se demander si c’est là qu’on aura le plus de plaisir, le plus de joie à donner, à se donner et à recevoir. N’est-ce pas quand on aime l’autre… qu’on s’aime le plus, dans la tendresse et la confiance, et qu’alors l’orgasme est le plus fort ?

Nous sommes faits pour l’amour, pour aimer et être aimé. Souvent, coucher avec un inconnu reste sans lendemain, c’est une aventure d’un soir pour se faire plaisir, voire même pour se rassurer et vérifier qu’on est toujours « désirable ».

Aujourd’hui il n’est pas facile de vivre seul, surtout quand on ne l’a pas choisi. La solitude de beaucoup, aujourd’hui, pose question : comment se fait-il que dans notre société si « libérée » et convaincue de l’importance de la communication, il y ait tant de personnes seules ? Pourquoi 50% des Parisiens restent célibataires alors qu’une rencontre est à la portée d’un simple clic ?

Peut-être en partie parce que les relations « faciles », sans amour réel et souvent sans lendemain sont devenues banales, grâce aux sites de rencontre, entre autre, même si ces sites permettent aussi – Dieu merci – de belles rencontres, dans la durée !

Vous avez envie d’aimer ? C’est normal. Vous avez envie de faire l’amour ? C’est normal aussi ! Et Dieu dans tout ça ? Vous comprend-Il ? Certainement !

Mais la vraie question est : ce genre de relation d’un soir, est-ce que vous voulez, profondément ? Une relation d’une nuit ou même de quelques semaines, uniquement par besoin physique, va-t-elle vous rendre heureux(se) ? Le risque serait-il de vous conduire à collectionner les « plans culs » et donc l’addication au sexe ?

Il me semble que des relations éphémères donnent l’illusion, pour un temps, de sortir de votre problème, mais à terme, vous risquez de ressentir encore plus cruellement en manque d’amour… alors chiche d’aller chercher l’amour véritable, durable ?

N’avez-vous pas, dans votre entourage, quelques personnes sur qui vous appuyer pour vous aider à rencontrer de nouvelles personnes dans la vie physique ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous eu des relations d’un soir ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

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Trop fatiguée pour « faire l’amour » ?

Vous êtes trop fatiguée pour « faire l’amour », c’est-à-dire se donner l’un à l’autre ? Pas de panique ! Plusieurs solutions s’offrent à vous.

La fatigue rend-elle les relations sexuelles impossibles ? Parfois, clairement oui. Se donner à l’autre ne doit pas être considéré comme une corvée ! « Sur une échelle de 0 à 10, ma chérie, tu es crevée comment ? » osera peut-être le fougueux mari.

Loin de nous l’idée de croire qu’on oserait de fausses excuses. À l’heure des ébats amoureux, l’excuse de la migraine n’est pas toujours crédible, diront les mauvaises langues. Qu’en sait-on vraiment ? D’autres ajoutent qu’elle est remplacée par celle de la fatigue, lot quotidien de bien des femmes (et parfois des hommes aussi !) quand la journée se termine. Difficile alors de trouver l’énergie de donner encore de soi dans une union sexuelle. C’est vrai. « Peut-être demain, alors ? »

Étonnante différence des sexes qui fait que, là où l’homme se repose, se rétablit, se répare, la femme a peur de s’épuiser. Il est vrai que statistiquement et physiologiquement, la femme a un plus grand besoin de sommeil. D’où l’inventivité de certains couples pour choisir un moment favorable. Pas simple. Faut-il se résigner ? La vie est-elle si mal faite ? Les relations conjugales sont-elles inévitablement un sujet de culpabilité (« je n’y arrive pas ») ou de frustration (« je n’ai pas assez ») ?

Ne pas se mettre la pression

Si vraiment la femme est trop fatiguée (ou l’homme !), vous pouvez bien sûr renoncer… par amour de l’autre !

Par ailleurs, fatigue et union conjugale ne sont pas forcément incompatibles… à quelques conditions :

– un changement d’état d’esprit : cesser de considérer l’acte sexuel comme une fatigue supplémentaire et commencer à le voir comme un ressourcement possible et un réconfort physique ;

– une absence de pression : on peut s’arrêter à tout moment, si c’est trop difficile. Même si la fatigue ne doit pas annuler tout projet d’union, elle doit être réellement prise en compte. Être reconnue et comprise dans cette impression de ne plus pouvoir rien donner, d’être à bout, permet à la femme de se sentir respectée et aimée, et peut-être de se détendre pour s’ouvrir au corps de son mari ; et si elle ne peut pas, de le vivre sans culpabilisation ;

– un massage chaleureux des pieds, des jambes, du dos, qui a le double avantage d’être délassant et d’être un préliminaire pas trop envahissant et direct ;

– un positionnement des corps le moins coûteux possible en efforts ;

– une sorte de détachement : ne pas avoir d’idées ou d’attentes préconçues sur le déroulement de l’union. Pourquoi pas une union qui ne va pas jusqu’à l’orgasme ? Ce dernier n’est pas un impératif absolu, pour l’un comme pour l’autre ;

– de la générosité de part et d’autre, et l’absence de tout soupçon sur cette générosité.

En résumé, si l’homme ou la femme ne se sont pas – déjà – endormis, épuisés, une union reste possible, mais plutôt sur le mode tendre que sur le mode passionné. Cette union « dans la faiblesse » est souvent récompensée d’un sentiment de communion plus grand, une gratitude mutuelle qui fortifie l’amour.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Trop fatigué(e) pour avoir une relation sexuelle ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : d’après un article – adaptation assez libre – de Sophie Lutz pour famillechretienne.fr – 20 novembre 2013

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A-t-on le droit de se planter lors d’une relation sexuelle ?

A-t-on le droit de se planter lors d’une relation sexuelle ? Comment en parler avec son partenaire ?

« La vertu qui fait que l’on est aimé est la vertu d’humilité », disait non pas Saint Valentin, mais saint Antonin, proche de Fra Angelico. Cette vérité ne devrait, idéalement, jamais quitter l’esprit des époux. Surtout en ce qui concerne les inévitables erreurs, déceptions ou ratés de leurs relations sexuelles.

L’heure de vérité sur mon degré d’humilité, c’est quand je suis humilié(e). Il est pratiquement inévitable de traverser un jour ou l’autre cet état au cours des relations sexuelles. Et c’est en partie ce qui les rend si délicates. Chacun y est à nu, au sens propre comme au figuré, et chacun y prend de nombreux risques. Peut-être principalement, le risque de décevoir, ou d’être déçu. Quelle est alors ma réaction ? Est-ce que j’accepte à ce moment précis d’être vrai(e), et donc humble ?

Humilité bienfaisante

Quand ça ne marche pas, ai-je l’humilité de ne pas prendre toute la responsabilité sur moi ? Ou de ne pas la mettre entièrement sur les épaules de l’autre ? L’orgueil se glisse aussi bien dans le dénigrement de soi que dans l’accusation de l’autre.

Quand je prends conscience d’une réaction injuste, d’une résistance à me donner, ai-je l’humilité de la reconnaître ? Il n’y a rien de tel pour établir un climat de compréhension qui peut tout aplanir. Et on ne résiste plus alors à quelqu’un qui continue de nous aimer, même quand il a vu notre faiblesse.

Quand je m’agace d’une maladresse, ai-je l’humilité d’admettre que je n’ai rien fait pour aider à l’éviter ? Ou celle de reconnaître que je n’étais pas obligé de montrer un si fort agacement ?

À l’écoute de l’autre

Ai-je l’humilité de dire à l’autre l’état de mon désir ? Qu’il soit fort ou faible, pour qu’il (ou elle) puisse s’adapter sans se tromper.

Ai-je l’humilité d’entendre une demande ou une suggestion, sans la prendre pour un reproche ou une attaque, mais comme une main tendue ?

Oui, les relations sexuelles peuvent être un véritable terrain d’exercice spirituel, un chemin de sainteté, parce que s’y jouent toutes les exigences de l’amour « qui ne se vante pas, et ne se gonfle pas d’orgueil » (1). L’humilité vraie permet le pardon, et donc le retour à la douceur dans l’exercice de la sexualité.

Et toi, qu’en penses-tu ? Te donnes-tu le droit de te planter ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Sources :

(1) La Bible, Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13, versets 1 à 13

Par Sophie Lutz, pour Famille chrétienne (2013)

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La pornographie, bombe pour votre couple ?

La pornographie est une bombe à retardement pour votre couple. Découvrez les nombreux dommages collatéraux qu’il peut causer, mais aussi, bonne nouvelle, un moyen de s’en sortir !

1. Si elle est pratiquée seule, la pornographie dynamite la confiance qui l’est un des plus précieux ciments du couple. Tous les couples confrontés à cette situation en témoignent : votre moitié ou votre conjoint aura le sentiment d’avoir été trompé(e) avec quelqu’un d’autre.

2. Quand la confiance n’est plus là, la relation en prend un sacré coup. D’autant plus que la pornographie donne une image dégradée de l’homme et de la femme, elle montre tout de l’intimité sexuelle sans rien dévoiler de qui sont vraiment les personnes : le corps devient un objet. Et vous aurez une fâcheuse tendance à vouloir revivre dans votre couple ce que vous avez vu, même les pires pratiques..

3. La pornographie tourne vite à l’addiction. Plus vous attendez pour lui dire, plus ce sera difficile de remonter la pente. Vous allez avoir besoin d’être aidé car comme pour toute addiction, il est difficile d’en sortir seul(e) ! Et bien sûr, c’est encore pire si vous consultez des images pornographiques en couple, vous aurez alors besoin d’être doublement aidés…

4. La pornographie mine en profondeur les besoins de votre couple. Elle est un obstacle à une sexualité libre et épanouissante. Elle appauvrit l’imaginaire. Elle mine la tendresse et peut-être source de violence. Elle pourrit l’harmonie sexuelle du couple et le prive de l’amour vrai.

5. Le porno vole un précieux temps au couple. Il crée ou accentue un mal être, du stress, une absence de véritable virilité. Il engendre une fatigue excessive, une irritabilité et un mauvais soin de son corps. Il isole les conjoints au profit d’une autosatisfaction solitaire. Bref, la pornographie exclue au sein même du couple !

6. Le porno est misogyne et sexiste, il cause particulièrement un tort immense aux femmes et aux sociétés qui le promeuvent sans le combattre.

Bonne nouvelle : on peut s’en sortir !

Mais… bonne nouvelle ! Nous vous conseillons vivement pour cela de vous connecter à SOSPorno.net, de parcourir les dossiers et d’en parler par chat’ avec leurs bénévoles !

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens nous en parler par chat’ !

 

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Se retenir entre garçons et filles, c’est complètement has been !

« Ma mère m’a parlé de la retenue à avoir entre garçons et filles… mais ce n’est pas dans l’air du temps, c’est même complètement has been. Je vais avoir l’air d’un vieux con ! »

La réponse de Denis Sonet

Ainsi, tu trouves que ta mère est un peu « vieux jeu » et même complètement décalée dans ses conseils par rapport au monde moderne, en particulier sur le sujet de la sexualité ?

Et toi, tu entends vivre dans l’air du temps, autrement dit, être dans le vent, branché… Comme on te comprend : tu veux être de ton temps ! Or les normes en mati-re de sexualité et d’amour ont tellement évolué que la fille et, a fortiori, le garçon qui n’ont pas de vie sexuelle, les fiancés qui ne cohabitent pas avant le mariage, font figure de fossiles.

Ces normes nouvelles sont d’autant plus insidieuses et incitatives qu’elles sont tacites et diffuses. Elles ne sont pas écrites noir sur blanc mais elles sont, comme tu le dis, dans l’air du temps, et on les respire à son insu. On est conditionné – y compris, bien souvent, les adultes eux-mêmes – c’est-à-dire manipulé à son insu.

Dieu sait pourtant si les jeunes ont horreur des conditionnements ! C’est ainsi qu’ils refusent d’être téléguidés par leurs parents et leurs éducateurs. Et pourtant, ils se laissent avoir par les sirènes des marchands de sexe, de drogue et de violence. Ces personnes sans scrupule produisent des revues ou des films lucratifs (un film X ne coûte rien : ni décor, ni costume) qui finissent par créer un climat délétère, promouvant des normes dont un jeune chrétien se sent souvent éloigné.

D’où la question à te poser : as-tu envie de faire partie, toi aussi, de la cohorte des conditionnés ?

Permets-moi une deuxième réflexion. Tu as peur de passer pour un vieux con, dis-tu. Mais cela, aux yeux de qui ? De tes parents ? Ca m’étonnerait. Des autres jeunes, de tes copains ? Si leurs réflexions te déstabilisent, te rends-tu compte alors du pouvoir que tu leur donnes ? Où est ta personnalité si tu as peur de leurs moqueries, si tu n’es qu’une marionnette dont les autres tirent les ficelles ?

N’oublie pas : on vient au monde « vieux » ! On nait avec le poids du passé qui nous est légué ; enfant, on copie les vieux, on imite ; et on ne devient « jeune » que lorsqu’on prend du recul par rapport à son enfance, gardant ce qu’il y avait de bon, refusant le reste.

Faire exactement comme ses parents, c’est être conditionné ; faire le contraire de ses parents pour – prétendument – être soi-même, c’est encore être conditionné, à rebours ! être jeune, c’est s’arracher à ces conditionnements du passé, en picorant dans l’héritage familial ce qu’il y avait de formidable, et en laissant de côté ce qui a pu nous faire souffrir.

Mais, ensuite, ne retombons pas dans l’ornière : si tu fais comme les autres, tu ne rajeunis pas, tu copies.

Combien de jeunes donnent cette compression d’être déjà vieux, blasés, jamais satisfaits, ayant perdu leur faculté d’émerveillement ! Ne crois pas qu’ils sont toujours aussi heureux qu’ils le prétendent parfois…

Tu ne veux pas être has been… Tu deviens jeune si tu inventes le monde de demain en osant être toi, en t’arrachant aux modes ; si tu refuses d’être un mouton qui bêle avec les autres, tout prêt à suivre le troupeau, même s’il va se noyer.

Tu ne veux pas être has been… Alors, oui, sois dans le vent, mais pas comme une feuille morte : comme le voilier qui avance en utilisant même des vents contraires. Sois dans le vent en ce sens que, connaissant ton époque et ses faiblesses, tu sais leur résister. N’hésite pas à aller à contre-courant pour oser t’affirmer et être toi.

Tu ne veux pas être has been… Etre dans le vent, n’est-ce pas comprendre ce qui se vit autour de soi, repérer dans le monde ce qui prétend nous conditionner ? Être capable de juger et de choisir ce qui est humanisant, épanouissant, même si la majorité pense autrement ?

Puisque, dit-on, il n’y a plus de normes, que chacun est libre d’inventer les siennes, alors revendique le droit de vivre comme tu l’entends. Dignement. Passionnément. Utilement. Exerce ta liberté : tu n’es pas anormal en refusant des comportements supposés modernes. Mieux encore : indique, par la qualité de ta vie, la direction du beau, du vrai, en particulier au niveau de l’amour et de la sexualité. Le monde, en ce domaine, a perdu ses repères. Il a besoin de battants.. Il a suffisamment de remorques, il lui faut des locomotives, qui sachent l’entrainer vers la gare du vrai bonheur.

Laisse-moi terminer avec l’appel aux jeunes de François Mauriac : «  A la fausse sagesse du monde : il faut que jeunesse passe, le Christ semble réponde : il faut que jeunesse ne passe pas. Nous avons l’âge de nos péchés… Amis du Christ : il dépend de vous que votre jeunesse soit éternelle ».

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

 

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Les trois clefs de l’union sexuelle et amoureuse

L’union sexuelle de deux êtres qui s’aiment est le couronnement de leur amour. C’est l’accomplissement de l’amour, son fruit mûr, qui lui donne toute sa saveur. C’est la cerise sur le gâteau. Il y a donc avant quelques étapes intermédiaires…

Clé n°1 de l’union sexuelle : la confiance et la complicité

La confiance est le lit de l’harmonie charnelle et de l’union sexuelle. Cette confiance se construit surtout dans le dialogue et les confidences, où le couple partage ses attentes, ses difficultés, et surtout, leur reconnaissance mutuelle. Cela passe donc aussi par le don de soi… dans la journée qui vient de s’écouler : le service mutuel, par exemple. Plus une femme est en confiance, plus est désireuse de se donner ou de recevoir celui qu’elle aime, plus elle s’épanouit dans ses bras. En revanche, le manque de confiance peut bloquer la sexualité, surtout chez la femme. On peut alors parler de frigidité sexuelle, qui s’explique souvent par ce manque de confiance.

Clé n°2 : la tendresse

C’est le cœur de l’union sexuelle vécue dans la relation : la tendresse réjouit le conjoint par les paroles affectueuses, les câlins, la délicatesse, le respect et le désir amoureux. Par ces gestes amoureux, les partenaires se donnent totalement l’un à l’autre. Attention cependant, selon le Dr Ouango, sexologue, « l’orgasme ne dépend en rien de la technique (ou quasiment pas), mais il est lié à la confiance, au sentiment d’être respecté(e), à la tendresse, à la gentillesse du partenaire ».

Clé n°3 : le plaisir partagé

Le vrai plaisir de l’union sexuelle réjouit les deux conjoints. Ce plaisir partagé est tel un festin qui soude leur amitié. La plus grande joie de l’homme, ce n’est pas son orgasme (qui dure si peu), mais de voir sa femme jouir dans ses bras. La plus grande joie de la femme, c’est d’être réjouie par son bien-aimé. Attention : La femme a besoin d’un climat et d’une préparation (le prélude), et d’une détente (le postlude). Si l’homme y est attentif, sa femme lui en sera infiniment reconnaissante et d’autant plus aimante. Cela décuple le plaisir et l’intensité des relations conjugales.

L’harmonie sexuelle c’est 90 % d’amour, et à peine 10 % de technique, surtout pour la femme

L’homme qui est désiré par son épouse a son diplôme d’amour

Et toi, qu’en penses-tu ? Vis-tu bien l’union sexuelle et amoureuse ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

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Sexe : quelles sont les limites à ne pas franchir ?

Sexe : quelles sont les limites à ne pas franchir ? La réponse de Christopher West, tirée de son livre Bonne nouvelle sur le sexe et le mariage (1).

C’est dans notre cœur que nous faisons l’expérience du combat entre amour et concupiscence. C’est là que nous décidons quelle force en nous influencera nos actions. Donc, avant de tracer une limite à ne pas franchir sur l’échelle des gestes physiques de l’amour, il faut la tracer dans notre cœur. Cette limite s’applique à tout le monde, dans toute situation et dans toute relation amoureuse, que l’on soit marié, fiancé ou que l’on fréquente quelqu’un.

Les manifestations physiques d’affection, où qu’elles se situent sur l’échelle – se tenir la main, s’embrasser ou avoir des relations sexuelles – sont censés être des signes extérieurs exprimant d’authentiques réalités intérieures. Lorsque les signes extérieurs expriment d’authentiques réalités intérieures, on goûte une satisfaction physique et émotionnelle correspondante, allant du tendre réconfort de se tenir la main à l’intensité explosive de l’orgasme dans l’union charnelle.

Ces joies sont données par Dieu, elles figurent au nombre des joies promises par le Christ lorsqu’il nous appelle à aimer comme il nous aime, pour que sa joie soit en nous et que « notre joie soit complète » (Evangile de Jean chap. 15, verset 11). Ainsi, ceux qui aiment comme le Christ aime et qui expriment cet amour par une manifestation d’affection appropriée à l’état de leur relation, doivent recevoir comme un don de Dieu la joie qui jaillit de cette expression.

A l’inverse, nous franchissons une ligne rouge dans notre cœur lorsque nous recherchons cette satisfaction physique et émotionnelle comme une fin en soin lorsque nous traitons l’autre non pas comme une personne créée pour son propre bien mais comme un moyen pour parvenir à nos fins égoïstes. Cela arrive bien trop facilement, même quand nous ne franchissons pas al ligne sur l’échelle des gestes physiques.

Par exemple, des époux ne franchissent pas la ligne rouge lorsqu’ils s’unissent sexuellement. C’est un geste approprié à leur relation. Mais s’ils ont une relation sexuelle uniquement parce que « cela fait du bien » et non parce que chacun veut dire à l’autre ce que signifie l’union charnelle (« Je me donne à toi librement, totalement, fidèlement, et oui, je suis ouvert aux enfants »), ils ont franchi la ligne rouge dans leur cœur.

N’existe-t-il pas quand même des limites physiques à ne pas franchir ?

Si mais essayer de les poser ne doit pas être une excuse pour ne pas mener le combat dans notre cœur. Compter uniquement sur des limites extérieures est une solution de facilité qui conduit à esquiver ce combat. A l’inverse, si nous menons ce combat intérieur honnêtement et courageusement, notre cœur saura quelle ligne ne pas franchir et il refusera de la franchir, pour notre bien et celui de la personne aimée.

Ceci étant dit, voici quelques propositions de « limites » physiques. Je vous les donne uniquement comme un moyen pour vous aider à évaluer honnêtement ce qui habite votre cœur.

Un exemple évident de ligne à ne pas franchir pour un couple non marié, c’est la relation charnelle. Si deux personnes affirment que, après avoir sondé leur cœur avec honnêteté et courage, elles ont conclu qu’elles pouvaient avoir des relations sexuelles pour exprimer authentiquement leur relation, elles se dupent elles-mêmes. Certes, elles peuvent connaître quelque chose de l’amour dans l’union charnelle, car même dans nos expressions déformées de l’amour il reste toujours un écho de sa vérité. Mais il est faux de dire que l’acte en lui-même est un acte d’amour. En réalité il n’est qu’un acte utilitaire.

De la même manière, pour un homme et une femme non mariés, les gestes physiques qui visent à provoquer l’excitation en vue de l’union (caresses des parties génitales, des seins, mais aussi certains baisers prolongés) ne sont pas des expressions d’affection appropriées. Lorsqu’il est moralement impossible de s’unir, ce n’est pas faire preuve d’amour que d’exciter l’autre au point de susciter en lui l’envie irrésistible de l’union sexuelle. S’il faut fixer des limites physiques pour garder son cœur dans la rectitude, voici ce que nous pouvons dire : si dans un couple non marié l’homme ou la femme est amené à la limite de l’orgasme, a atteint l’orgasme ou est excité au point d’être tenté de se masturber, ce couple a déjà franchi « la ligne rouge » il y a un bon moment et a sérieusement besoin d’examiner son cœur et ses motivations.

Comme le dit le proverbe, il est stupide – entendez : mauvais, peu attentionné, inapproprié – de démarrer le moteur si vous ne savez pas conduire la voiture. Or quelqu’un qui a atteint l’orgasme ou est tenté de se masturber n’a pas seulement démarré le moteur : il l’a fait tourner un bon moment déjà…

Ce qui est en jeu ici, ce n’est pas d’adapter notre comportement à un code moral arbitraire, mais de transformer notre cœur en profondeur. L’enjeu, c’est que notre cœur « n’aime » plus comme le monde « aime », mais comme le Christ aime. Derrière toutes nos expressions sexuelles déformées, nous recherchons quelque chose d’authentique. Nous recherchons l’amour, la proximité physique, l’intimité, la joie et le plaisir – en un mot : le bonheur.

Et pourtant, combien peuvent témoigner – moi y compris – du vide, de la culpabilité, de l’isolement et du désespoir qui suivent une expérience sexuelle illicite ? Combien échouent à trouver ce qu’ils recherchent vraiment ? Notre quête du bonheur sera vaine tant que nous n’aurons pas réalisé que ce que nous recherchons ne se trouve qu’en Celui qui nous a créé ?

La plus simple manifestation de tendresse – un regard, une caresse ou un doux baiser – donne alors plus de joie et d’épanouissement que la plus intense des « rencontres » sexuelles illicites. Pourquoi ? Parce qu’elle est authentique. Elle est réelle. Elle est honnête. Elle exprime la vérité, elle est appropriée au stade où nous en sommes de la relation. Elle ne cherche pas à obtenir quelque chose : elle cherche à donner et à manifester. Elle ne s’intéresse pas à sa satisfaction personnelle. Elle se contente d’aimer l’autre pour lui-même et à recevoir le même amour en retour.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelles sont les limites à ne pas franchir, selon vous ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source (1) : Editions de l’Emmanuel, octobre 2017.

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Quelle limite aux gestes sensuels avant le mariage ?

Faut-il poser des limites aux gestes sensuels avant le mariage ? Une question pour les amoureux qui préfèrent se marier pour la vie plutôt que cohabiter pour un temps !

Nous vivons à une époque où la relation sexuelle a été à ce point banalisée que beaucoup la considèrent comme « normale » dès qu’un couple se forme et se dit son amour dans un même lit. Plus besoin d’engagement ni même de projet à long terme !

Pas mal de jeunes, pourtant, veulent vivre leur sexualité dans une relation stable et durable, et choisissent d’attendre le mariage avant de se donner physiquement. L’union physique est alors l’expression d’une alliance définitive de deux personnes, cœur, esprit, corps.

La question qui se pose alors est la suivante : si le couple choisit la continence pendant les fiançailles, quelles limites va-t-il se donner dans les gestes physiques ?

1. La communication physique est belle et bonne, nécessaire à la construction de l’amour du couple. Si les fiançailles sont essentielles à la mise en place du dialogue et de la réflexion quant au projet de vie du couple, elles sont aussi essentielles dans la découverte progressive du langage physique.

2. Cette « découverte progressive » des corps est difficile à baliser : elle dépend de l’histoire personnelle de chacun, de son rapport au corps.

    • Est-ce que j’accepte mon corps ? Si oui, c’est plus simple de le laisser aimer… Si non, je risque d’avoir peur de le laisser approcher par l’autre… J’aurai besoin de temps pour ne pas vivre cette approche sans malaise…
    • Est-ce que j’accepte le corps de l’autre ?
    • La sexualité, c’est quoi, pour moi ? L’expression de l’amour ? Une pulsion ? Un moyen de me faire plaisir ? Un moyen de te faire plaisir ? Une obligation ? Un truc sale ? Une merveille ? …

La manière dont chacun répond à ses questions est essentielle.

La pudeur existe, même si on semble l’avoir oublié. Et cette pudeur demande à être respectée et apprivoisée, progressivement, pour que le don du corps se fasse dans la joie.

L’apprivoisement des corps pendant la période qui prépare au mariage se fera donc progressivement, dans le dialogue et le respect de chacun, dans la vérité de l’étape où se trouve le couple.

    • Vérité du sens : le geste exprime un amour authentique
    • Vérité de l’amour : le corps et le cœur exprime un même amour, il y a correspondance entre les gestes, les sentiments et les paroles.

3. Rappelons-nous que notre « maîtrise de soi » a des limites. Parfois, on se dit : « j’irai jusque là dans les caresses, et puis stop ». C’est oublier que l’amour et les pulsions sont là, parfois tellement fortes qu’on ne parvient plus à les canaliser. Chaque couple choisira ce qu’il pose comme geste en fonction, justement, de sa capacité à respecter les limites qu’il s’est fixées à l’avance. Si nous choisissons de vivre la continence jusqu’au mariage, mais que nous décidons, en même temps, de passer le week-end en amoureux, dans une cabane glaciale au fond d’un bois, avec un seul lit et une seule couverture pour se réchauffer, il y a des chances qu’on ne tienne pas !

4. Le corps est langage d’amour. Tout le corps peut participer à ce langage. Certaines zones sont plus sensibles que d’autres. A chaque couple de trouver le moyen de développer ce langage physique sans perdre le contrôle des limites qu’il s’est fixées.

5. Une difficulté typique de notre époque est qu’aujourd’hui, pas mal de jeunes ont vécu des expériences amoureuses précoces, encouragés entre autre par les campagnes de prévention contre les grossesses indésirées et de lutte contre le SIDA, campagnes qui laissent croire que les relations sexuelles sont « obligatoires » dès l’adolescence.

Ces premières expériences amoureuses et sexuelles débouchent rarement sur la formation d’un couple stable, mais au contraire se terminent le plus souvent par des séparations parfois très douloureuses.

Quand un jeune a vécu ce genre d’expérience, et puis, suite à une conversion ou une réflexion personnelle décide de changer de mode de vie, il ne sait plus trop comment se situer par rapport à la sexualité. Le risque est de tomber dans l’autre extrême : ne voir dans l’amour que la rencontre de 2 cœurs et de 2 esprits, en évitant de trop penser au corps qui l’a peut-être fait vivre des relations peu épanouissantes.

La continence avant le mariage n’a de sens que si elle est au service de l’amour, du dialogue et du respect de l’autre. Le moyen le plus sûr de la vivre de façon épanouissante est d’en parler en couple, en vérité et dans l’amour.

Et toi, qu’en penses-tu ? Faut-il attendre le mariage ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :