Archives de l’auteur la rédac'Love

Parla rédac'Love

A-t-on le droit de se planter lors d’une relation sexuelle ?

A-t-on le droit de se planter lors d’une relation sexuelle ? Comment en parler avec son partenaire ?

« La vertu qui fait que l’on est aimé est la vertu d’humilité », disait non pas Saint Valentin, mais saint Antonin, proche de Fra Angelico. Cette vérité ne devrait, idéalement, jamais quitter l’esprit des époux. Surtout en ce qui concerne les inévitables erreurs, déceptions ou ratés de leurs relations sexuelles.

L’heure de vérité sur mon degré d’humilité, c’est quand je suis humilié(e). Il est pratiquement inévitable de traverser un jour ou l’autre cet état au cours des relations sexuelles. Et c’est en partie ce qui les rend si délicates. Chacun y est à nu, au sens propre comme au figuré, et chacun y prend de nombreux risques. Peut-être principalement, le risque de décevoir, ou d’être déçu. Quelle est alors ma réaction ? Est-ce que j’accepte à ce moment précis d’être vrai(e), et donc humble ?

Humilité bienfaisante

Quand ça ne marche pas, ai-je l’humilité de ne pas prendre toute la responsabilité sur moi ? Ou de ne pas la mettre entièrement sur les épaules de l’autre ? L’orgueil se glisse aussi bien dans le dénigrement de soi que dans l’accusation de l’autre.

Quand je prends conscience d’une réaction injuste, d’une résistance à me donner, ai-je l’humilité de la reconnaître ? Il n’y a rien de tel pour établir un climat de compréhension qui peut tout aplanir. Et on ne résiste plus alors à quelqu’un qui continue de nous aimer, même quand il a vu notre faiblesse.

Quand je m’agace d’une maladresse, ai-je l’humilité d’admettre que je n’ai rien fait pour aider à l’éviter ? Ou celle de reconnaître que je n’étais pas obligé de montrer un si fort agacement ?

À l’écoute de l’autre

Ai-je l’humilité de dire à l’autre l’état de mon désir ? Qu’il soit fort ou faible, pour qu’il (ou elle) puisse s’adapter sans se tromper.

Ai-je l’humilité d’entendre une demande ou une suggestion, sans la prendre pour un reproche ou une attaque, mais comme une main tendue ?

Oui, les relations sexuelles peuvent être un véritable terrain d’exercice spirituel, un chemin de sainteté, parce que s’y jouent toutes les exigences de l’amour « qui ne se vante pas, et ne se gonfle pas d’orgueil » (1). L’humilité vraie permet le pardon, et donc le retour à la douceur dans l’exercice de la sexualité.

Et toi, qu’en penses-tu ? Te donnes-tu le droit de te planter ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Sources :

(1) La Bible, Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13, versets 1 à 13

Par Sophie Lutz, pour Famille chrétienne (2013)

Parla rédac'Love

La pornographie, bombe pour votre couple ?

La pornographie est une bombe à retardement pour votre couple. Découvrez les nombreux dommages collatéraux qu’il peut causer, mais aussi, bonne nouvelle, un moyen de s’en sortir !

1. Si elle est pratiquée seule, la pornographie dynamite la confiance qui l’est un des plus précieux ciments du couple. Tous les couples confrontés à cette situation en témoignent : votre moitié ou votre conjoint aura le sentiment d’avoir été trompé(e) avec quelqu’un d’autre.

2. Quand la confiance n’est plus là, la relation en prend un sacré coup. D’autant plus que la pornographie donne une image dégradée de l’homme et de la femme, elle montre tout de l’intimité sexuelle sans rien dévoiler de qui sont vraiment les personnes : le corps devient un objet. Et vous aurez une fâcheuse tendance à vouloir revivre dans votre couple ce que vous avez vu, même les pires pratiques..

3. La pornographie tourne vite à l’addiction. Plus vous attendez pour lui dire, plus ce sera difficile de remonter la pente. Vous allez avoir besoin d’être aidé car comme pour toute addiction, il est difficile d’en sortir seul(e) ! Et bien sûr, c’est encore pire si vous consultez des images pornographiques en couple, vous aurez alors besoin d’être doublement aidés…

4. La pornographie mine en profondeur les besoins de votre couple. Elle est un obstacle à une sexualité libre et épanouissante. Elle appauvrit l’imaginaire. Elle mine la tendresse et peut-être source de violence. Elle pourrit l’harmonie sexuelle du couple et le prive de l’amour vrai.

5. Le porno vole un précieux temps au couple. Il crée ou accentue un mal être, du stress, une absence de véritable virilité. Il engendre une fatigue excessive, une irritabilité et un mauvais soin de son corps. Il isole les conjoints au profit d’une autosatisfaction solitaire. Bref, la pornographie exclue au sein même du couple !

6. Le porno est misogyne et sexiste, il cause particulièrement un tort immense aux femmes et aux sociétés qui le promeuvent sans le combattre.

Bonne nouvelle : on peut s’en sortir !

Mais… bonne nouvelle ! Nous vous conseillons vivement pour cela de vous connecter à SOSPorno.net, de parcourir les dossiers et d’en parler par chat’ avec leurs bénévoles !

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens nous en parler par chat’ !

 

Parla rédac'Love

Se retenir entre garçons et filles, c’est complètement has been !

« Ma mère m’a parlé de la retenue à avoir entre garçons et filles… mais ce n’est pas dans l’air du temps, c’est même complètement has been. Je vais avoir l’air d’un vieux con ! »

La réponse de Denis Sonet

Ainsi, tu trouves que ta mère est un peu « vieux jeu » et même complètement décalée dans ses conseils par rapport au monde moderne, en particulier sur le sujet de la sexualité ?

Et toi, tu entends vivre dans l’air du temps, autrement dit, être dans le vent, branché… Comme on te comprend : tu veux être de ton temps ! Or les normes en mati-re de sexualité et d’amour ont tellement évolué que la fille et, a fortiori, le garçon qui n’ont pas de vie sexuelle, les fiancés qui ne cohabitent pas avant le mariage, font figure de fossiles.

Ces normes nouvelles sont d’autant plus insidieuses et incitatives qu’elles sont tacites et diffuses. Elles ne sont pas écrites noir sur blanc mais elles sont, comme tu le dis, dans l’air du temps, et on les respire à son insu. On est conditionné – y compris, bien souvent, les adultes eux-mêmes – c’est-à-dire manipulé à son insu.

Dieu sait pourtant si les jeunes ont horreur des conditionnements ! C’est ainsi qu’ils refusent d’être téléguidés par leurs parents et leurs éducateurs. Et pourtant, ils se laissent avoir par les sirènes des marchands de sexe, de drogue et de violence. Ces personnes sans scrupule produisent des revues ou des films lucratifs (un film X ne coûte rien : ni décor, ni costume) qui finissent par créer un climat délétère, promouvant des normes dont un jeune chrétien se sent souvent éloigné.

D’où la question à te poser : as-tu envie de faire partie, toi aussi, de la cohorte des conditionnés ?

Permets-moi une deuxième réflexion. Tu as peur de passer pour un vieux con, dis-tu. Mais cela, aux yeux de qui ? De tes parents ? Ca m’étonnerait. Des autres jeunes, de tes copains ? Si leurs réflexions te déstabilisent, te rends-tu compte alors du pouvoir que tu leur donnes ? Où est ta personnalité si tu as peur de leurs moqueries, si tu n’es qu’une marionnette dont les autres tirent les ficelles ?

N’oublie pas : on vient au monde « vieux » ! On nait avec le poids du passé qui nous est légué ; enfant, on copie les vieux, on imite ; et on ne devient « jeune » que lorsqu’on prend du recul par rapport à son enfance, gardant ce qu’il y avait de bon, refusant le reste.

Faire exactement comme ses parents, c’est être conditionné ; faire le contraire de ses parents pour – prétendument – être soi-même, c’est encore être conditionné, à rebours ! être jeune, c’est s’arracher à ces conditionnements du passé, en picorant dans l’héritage familial ce qu’il y avait de formidable, et en laissant de côté ce qui a pu nous faire souffrir.

Mais, ensuite, ne retombons pas dans l’ornière : si tu fais comme les autres, tu ne rajeunis pas, tu copies.

Combien de jeunes donnent cette compression d’être déjà vieux, blasés, jamais satisfaits, ayant perdu leur faculté d’émerveillement ! Ne crois pas qu’ils sont toujours aussi heureux qu’ils le prétendent parfois…

Tu ne veux pas être has been… Tu deviens jeune si tu inventes le monde de demain en osant être toi, en t’arrachant aux modes ; si tu refuses d’être un mouton qui bêle avec les autres, tout prêt à suivre le troupeau, même s’il va se noyer.

Tu ne veux pas être has been… Alors, oui, sois dans le vent, mais pas comme une feuille morte : comme le voilier qui avance en utilisant même des vents contraires. Sois dans le vent en ce sens que, connaissant ton époque et ses faiblesses, tu sais leur résister. N’hésite pas à aller à contre-courant pour oser t’affirmer et être toi.

Tu ne veux pas être has been… Etre dans le vent, n’est-ce pas comprendre ce qui se vit autour de soi, repérer dans le monde ce qui prétend nous conditionner ? Être capable de juger et de choisir ce qui est humanisant, épanouissant, même si la majorité pense autrement ?

Puisque, dit-on, il n’y a plus de normes, que chacun est libre d’inventer les siennes, alors revendique le droit de vivre comme tu l’entends. Dignement. Passionnément. Utilement. Exerce ta liberté : tu n’es pas anormal en refusant des comportements supposés modernes. Mieux encore : indique, par la qualité de ta vie, la direction du beau, du vrai, en particulier au niveau de l’amour et de la sexualité. Le monde, en ce domaine, a perdu ses repères. Il a besoin de battants.. Il a suffisamment de remorques, il lui faut des locomotives, qui sachent l’entrainer vers la gare du vrai bonheur.

Laisse-moi terminer avec l’appel aux jeunes de François Mauriac : «  A la fausse sagesse du monde : il faut que jeunesse passe, le Christ semble réponde : il faut que jeunesse ne passe pas. Nous avons l’âge de nos péchés… Amis du Christ : il dépend de vous que votre jeunesse soit éternelle ».

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

 

Parla rédac'Love

Saint Valentin : lettre ouverte à tous ceux en manque d’amour

Lettre ouverte à tous ceux en manque d’amour….

« A la Saint Valentin, ne crois pas tout leur baratin ! » aurait pu dire le proverbe au sujet des publicités qui nous assaillent à ce moment de l’année. C’est d’ailleurs la période où le marché des bijoux explose et les voyages de dernière minute en amoureux se vendent comme des petits pains… L’amour n’a pas de prix, nous affirme-t-on. Tout le monde serait en manque d’amour. Et la Saint Valentin est ainsi devenue la troisième fête commerciale la plus importante de l’année !

Le business serait-il plus fort que l’amour ? En dépit des apparences, non, bien sûr ! Car le véritable amour ne s’achète pas et ne pourra jamais s’acheter. Le véritable amour, c’est le don gratuit de soi-même, jusqu’à la totalité de sa personne. D’ailleurs, si vous ne voulez pas être dérangés dans votre vie, ne soyez pas amoureux ! Cela vous évitera de vous donner entièrement, sans retard, sans retour et sans restriction (règle des 3 « R ») à celui ou celle que vous aimez…

Vous me répondrez peut-être qu’au contraire, vous aimeriez BIEN être amoureux(se). Et que vous êtes en manque d’amour. Mais  patatra, vous n’arrivez pas à trouver l’âme sœur. Oh, de charmants amis vous ont déjà offert, pour vous remonter le moral, le best-seller d’Anna Galvada, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part,  ou bien, pire, pour vous secouer gentiment, Célibataires : osez le mariage !. Et même La drague (enfin la séduction, quoi !) pour les nuls. Comme si vous n’aviez pas envie, et depuis fort longtemps, que quelqu’un vous attende quelque part, et même, pourquoi pas d’oser le mariage avec quelqu’un, pour un peu que ce soit le bon ou la bonne ! Comme si votre célibat n’était pas subi mais… choisi ! Pfff… franchement !

Mais ne désespérez pas : il n’y a pas d’âge pour aimer, car l’amour lui-même n’a pas d’âge ! Et il y a bel et bien quelqu’un qui vous attend quelque part… même si vous ne savez pas encore qui. Alors, chiche d’aller le chercher ? Etes-vous prêt(e) à (re)essayer ?

En attendant, si vous êtes en manque d’amour au moment de la Saint Valentin, ne soyez pas triste : le grand amour viendra ! Et patientez encore un petit peu, tout en mettant toutes les chances de votre côté ! Au besoin, faites-vous un peu aider… sans trop forcer le destin, bien sûr ! Si nécessaire, remotivez-vous : changez de look ou d’air, soignez vos tentatives d’approche, jetez-vous à l’eau, faites le premier pas, inscrivez-vous sur un site de rencontres… Quitte à secouer aussi un peu le Ciel au passage ? Et n’oubliez pas : comme disait ma grand-mère, il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné.

Et vous, seul(e) pour la Saint Valentin ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

Parla rédac'Love

Connaissez-vous le Parcours Alpha Couple ?

Comment mieux communiquer en couple ? Comment mieux se comprendre et s’aimer ? Comment mettre en place des moments de qualité ?

Les Parcours Couple sont destinés à tous les couples mariés depuis plus de deux ans, ou vivant ensemble depuis longtemps, pour les aider à construire ou raffermir leur relation, consolider leur amour et lui donner les moyens de durer.

Le Parcours Alpha Couple, c’est pour qui ?

Votre couple va bien ou traverse quelques difficultés, vous êtes chrétien ou pas, venez comme vous êtes au Parcours Couple !

Les parcours sont organisés par des chrétiens et ouverts à tous.

Comment ça se passe ?

Un repas en tête à tête

Un parcours se déroule sur 7 soirées : les couples invités passent un moment convivial en tête à tête, puis un couple animateur présente un exposé sur un thème particulier. Les couples ont ensuite le temps de partager à deux sur ce qu’ils viennent d’entendre en s’appuyant sur les questions proposées grâce au manuel du participant qui leurs sont remis en début de parcours. Ces parcours peuvent avoir lieu dans un restaurant, une salle paroissiale décorée pour l’occasion, ou chez des particuliers ! Ils sont toujours en lien avec l’église locale.

Quelques thèmes abordés

    • Poser les bons fondements
    • L’art de la communication
    • La résolution des conflits
    • La puissance du pardon
    • L’impact de la famille
    • Une sexualité de couple épanouie
    • Donner et recevoir de l’amour

Trouver un Parcours Alpha Couple près de chez soi ?

Parlez-en à votre amoureux(se) et trouvez un parcours près de chez vous en cliquant ici. Vous pouvez aussi trouver un parcours Alpha Couple en ligne.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Cette proposition vous intéresse ? Venez en parler avec nous par chat’ !

A découvrir aussi :

Parla rédac'Love

Connaissez-vous le Parcours Alpha Duo ?

Comment savoir si nous sommes faits l’un pour l’autre ? Suis-je capable de l’accepter tel qu’il ou qu’elle est ? Est-ce normal d’avoir des doutes ?

Les Parcours Alpha Duo s’adressent à tous les jeunes en couple non mariés, qui cheminent dans leur relation et désirent réfléchir à l’engagement en amont ou en complément de la préparation au mariage.

Le Parcours Alpha Duo, c’est pour qui ?

Pour tous les couples qui veulent réfléchir à leur relation et discerner sur la notion d’engagement. Que vous ayez un projet de vie commune déjà défini ou pas encore, que vous viviez ensemble ou pas, que vous soyez chrétiens ou pas, le Parcours Duo est fait pour les couples qui sont en chemin. Le Parcours Duo est animé par des couples chrétiens et ouverts à tous.

Comment ça se passe ?

Le parcours se déroule en 5 rencontres. Après un moment convivial tous ensemble dans une ambiance conviviale, un couple animateur partage un exposé, éclairé de son témoignage de vie personnelle. L’exposé est entrecoupé d’exercices concrets à faire en couple, pour discuter à deux du sujet abordé.

Chaque rencontre aborde un thème différent. Les exposés sont répartis entre des couples animateurs qui sont mariés depuis 5 ans, 12 ans ou même plus de 25 ans. La variété des expériences, et le témoignage des animateurs sont une vraie richesse !

Quelques thèmes abordés

    • Apprendre à communiquer
    • Savoir gérer les conflits
    • Développer l’intimité du couple
    • Réfléchir à l’engagement
    • Partager des valeurs et des objectifs communs.

Combien ça coûte ?

Participation libre ! Les frais d’organisation sont à la charge des organisateurs.

Trouver un parcours Alpha Duo près de chez soi ?

Parlez-en à votre amoureux(se) et trouvez un parcours près de chez vous en cliquant ici. Vous pouvez aussi trouver un parcours Alpha Duo en ligne.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Cette proposition vous intéresse ? Venez en parler avec nous par chat’ !

A découvrir aussi :

 

Parla rédac'Love

« Quelle joie ! Quel bonheur ! » L’amour après des hauts et des bas…

« Quelle joie ! Quel bonheur ! » Le témoignage choc d’une fiancée qui avait perdu ses repères après le bac, tombée dans la prostitution pour arrondir ses fins de mois. Elle a aussi été plusieurs fois victime de viols. Elle écrit au prêtre qui les prépare désormais au mariage.

Mon Père,

Avant de partir, je vous ai dit ma joie de notre chasteté de fiancés, et c’est le sujet de ce mail.

Même quand nous avons commencé à parler sérieusement de notre avenir de couple, je n’étais pas prête à voir l’importance de l’abstinence, je la considérais désuète et j’étais résignée puisque nous l’avions déjà fait, pourquoi arrêter, c’était « trop tard ». Ma petite conscience morale me chuchotait quand même que ce n’était pas comme ça qu’il fallait faire les choses, mais je préférais ne pas trop l’écouter, tant pis pour moi, je ne vivrais jamais ça, l’attente pour un seul homme, pour mon homme. C’est réellement quand la demande de mariage a été faite que j’ai eu l’électrochoc ! Je voulais être pure pour lui, belle, et blanche, comme ma robe du mariage ! Je ne voulais pas d’un mensonge, d’une fête du paraître, faire semblant ; je voulais le vivre ce rêve de princesse et de don absolu, je voulais être dans ma robe blanche non seulement parce que c’est joli, mais pour ce qu’elle représente ! et j’ai alors réalisé : qu’est-ce que je pourrais lui offrir si je lui donne déjà tout ? Quel cadeau puis-je lui faire que lui seul aura ? Qu’est-ce qui le rendra unique à mes yeux et comment serai-je unique aux siens ? Qu’est-ce qui rend notre amour si différent de ce qu’on a vécu ? Et je ne voulais pas vivre dans le regret de ne pas avoir fait les choses correctement, je savais que notre union d’époux serait ternie sans cette attente, et que notre vie de couple en pâtirait. Et ça, c’est essentiel : vivre cette sensation de réparation du passé, je n’en ai aucune honte, et aucune honte à revendiquer notre chasteté. Ce n’est pas vieillot ! Ce n’est pas cucu ! C’est courageux et les gens en sont surpris, s’interrogent, nous interrogent, et dans ce monde où le corps est abîmé, exhibé, objet, il est temps de faire de notre corps un témoin de l’Amour (et pour rassurer les plus craintifs, non les gens ne se moquent pas, non ce n’est pas une honte si NOUS n’en avons pas honte, s’ils nous voient le visage joyeux de dire combien c’est beau de se préserver pour l’autre, que c’est un cadeau rare et un challenge !).

La sexualité avant le mariage est, il faut le reconnaître, assez tabou : soit on n’ose pas aborder la question, soit on ne croit pas en l’abstinence, ou bien on entretient une illusion. Quoi qu’il en soit, il est plus que rare que certains vivent l’abstinence complète avant le mariage (cathos compris) et il est aussi assez délicat de parler des ‘rechutes’ durant les fiançailles. Très honnêtement, je ne savais pas comment je vivrai les choses, j’avais le sentiment que ça pouvait être « bien » d’être chastes, mais je n’en percevais pas l’enjeu, et personne ne m’en avait parlé. Non, personne. De tous les couples mariés que je connais, jeunes ou moins jeunes d’ailleurs, de tous les enseignements religieux, aucun n’a su me dire de façon enthousiaste que c’était beau de se préserver. (Vous allez sauter au plafond en me disant que je n’ai pas bien écouté alors…) alors certes on nous répète que c’est important, que c’est la volonté de Dieu, que ça fausse le discernement…. Oui, d’accord, mais on l’entend depuis toujours, et très honnêtement, ça n’a plus trop d’impact. On le vit comme un fait, comme une obligation, comme un devoir pénible. Mais, par contre je n’ai jamais entendu dire que c’était source de joie, d’épanouissement, et pardon, mais que c’était même sensuel (dans un beau sens) d’être chastes, et que l’amour en était vainqueur. Je n’ai pas trouvé de couples qui étaient ensemble éblouis de cette chance de retrouver une pudeur innocente et fragile.

Et pourtant… je puis dire ô combien c’est un don merveilleux ! Et quelle joie, quel bonheur ! Pour avoir eu mon corps blessé, pour avoir connu mon intimité parfois bafouée, et pour avoir connu une intimité avec xxx, je peux affirmer combien il est doux d’être chaste. Combien cette attente nous rend heureux, combien nous nous sentons lavés. Je n’ai jamais ressenti de toute ma vie autant de respect de la part d’un homme. Il ne me dit rien à ce propos, mais ce choix, ce respect de chasteté, ensemble, est la plus grande marque de respect que j’ai ressenti en tant que femme. Vous savez, je suis tellement amoureuse… mais pas seulement. Il me rend fière. Fière de moi, car il me permet de vivre une chasteté vraie et de combattre mes faiblesses, je ne me suis jamais autant sentie en contrôle de mes pulsions, je me redécouvre ! Et fière de lui, de sa constance, de son soutien et de sa volonté qui ne faiblit pas. Il est mon pilier.

Alors, mon Père, je vous en prie, dites aux fiancés que c’est une aventure géniale, que c’est drôle, que c’est doux et que c’est un puits infini de tendresse que d’être chaste. Parce qu’attendre quelques petits mois, ce n’est rien comparé à une vie ensemble, que cette attente nous rend fervents, fiévreux aussi, et complices. Et que lorsqu’on est avec la bonne personne… la chasteté n’est plus un poids, elle n’est plus un enjeu impossible, elle n’est plus un devoir pénible, elle nous élève, nous unit, nous donne l’intimité du cœur avec l’autre…

Je suis épanouie, une fiancée chaste et comblée.

Je suis heureuse !

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

Parla rédac'Love

Les trois clefs de l’union sexuelle et amoureuse

L’union sexuelle de deux êtres qui s’aiment est le couronnement de leur amour. C’est l’accomplissement de l’amour, son fruit mûr, qui lui donne toute sa saveur. C’est la cerise sur le gâteau. Il y a donc avant quelques étapes intermédiaires…

Clé n°1 de l’union sexuelle : la confiance et la complicité

La confiance est le lit de l’harmonie charnelle et de l’union sexuelle. Cette confiance se construit surtout dans le dialogue et les confidences, où le couple partage ses attentes, ses difficultés, et surtout, leur reconnaissance mutuelle. Cela passe donc aussi par le don de soi… dans la journée qui vient de s’écouler : le service mutuel, par exemple. Plus une femme est en confiance, plus est désireuse de se donner ou de recevoir celui qu’elle aime, plus elle s’épanouit dans ses bras. En revanche, le manque de confiance peut bloquer la sexualité, surtout chez la femme. On peut alors parler de frigidité sexuelle, qui s’explique souvent par ce manque de confiance.

Clé n°2 : la tendresse

C’est le cœur de l’union sexuelle vécue dans la relation : la tendresse réjouit le conjoint par les paroles affectueuses, les câlins, la délicatesse, le respect et le désir amoureux. Par ces gestes amoureux, les partenaires se donnent totalement l’un à l’autre. Attention cependant, selon le Dr Ouango, sexologue, « l’orgasme ne dépend en rien de la technique (ou quasiment pas), mais il est lié à la confiance, au sentiment d’être respecté(e), à la tendresse, à la gentillesse du partenaire ».

Clé n°3 : le plaisir partagé

Le vrai plaisir de l’union sexuelle réjouit les deux conjoints. Ce plaisir partagé est tel un festin qui soude leur amitié. La plus grande joie de l’homme, ce n’est pas son orgasme (qui dure si peu), mais de voir sa femme jouir dans ses bras. La plus grande joie de la femme, c’est d’être réjouie par son bien-aimé. Attention : La femme a besoin d’un climat et d’une préparation (le prélude), et d’une détente (le postlude). Si l’homme y est attentif, sa femme lui en sera infiniment reconnaissante et d’autant plus aimante. Cela décuple le plaisir et l’intensité des relations conjugales.

L’harmonie sexuelle c’est 90 % d’amour, et à peine 10 % de technique, surtout pour la femme

L’homme qui est désiré par son épouse a son diplôme d’amour

Et toi, qu’en penses-tu ? Vis-tu bien l’union sexuelle et amoureuse ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

Parla rédac'Love

Trois questions que se posent les amoureux

Lorsqu’on est amoureux, on se pose beaucoup de questions, et c’est normal. Voici trois questions qui reviennent souvent.

1. Puis-je avoir confiance ?

La question de la confiance est l’un de plus importantes. En général, c’est assez évident, on serait prêt à partir avec son amoureux ou son amoureuse jusqu’au bout du monde, les yeux fermés ! Et tant mieux, c’est très bien comme ça, ne gâchons rien ! Mais il y arrive aussi qu’on doute de son ami(e), ce qui peut être le signe d’une relation fragile. Vous n’êtes peut-être pas vraiment amoureux (critère n°1) ou vous manquez de dialogue (critère n°2), ou tu ne l’acceptes pas totalement (critère n°3).

Vérifie tout cela dans votre comportement, vos préoccupations, vos convictions, vos exigences, et ce à quoi vous croyez ensemble. La vérité finit toujours par se dévoiler. S’il y a entourloupe, les masques finissent par tomber. Sauf si, au lieu d’étudier l’autre et d’écouter ta raison, tu te laisses aveugler par tes sentiments ou son baratin.

2. Faut-il partager la même foi ?

Si l’on est croyant, autant que possible ! Si l’on est pas croyant, au moins les mêmes valeurs. Sachant que la foi est la plus solide des fondations. En effet, pour grandir et durer, le couple doit se fonder sur la source de tout amour : Dieu, qui est amour, justement. Partager une même spiritualité, c’est le socle de l’harmonie conjugale, de la confiance mutuelle, et de la fidélité. Alors, réserve-toi pour celui ou celle qui partagera ta foi et ton idéal de vie. Une histoire, dans l’Evangile de Matthieu (chapitre 7 verset 24), est peut-être à méditer : celle de la maison bâtie sur le roc :

Celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.

3. Le mariage ? Plus tard, plus tard…

« Nous sommes très amoureux, mais le mariage n’est pas pour maintenant. »

Etre amoureux est normal, et même bon, mais attention : l’amour peut parfois pousser à la fusion, à devenir une seule chair. Et ne pas vouloir du mariage signifier qu’en réalité, tout est déjà consommé : alors à quoi bon ? Alors faites le point. N’avancez pas à l’aveuglette. Lorsqu’il fait sombre et qu’on est en terrain inconnu, on allume les phares. Ainsi en amour, si vous êtes de plus en plus attirés l’un vers l’autre. En oubliant peut-être que si on veut se donner totalement… c’est mieux aussi s’engager totalement.

Cela va trop vite ? N’hésitez pas à mettre un peu de distance quelque temps (par exemple en partant en famille en vacances !), tout en communiquant un peu, mais pas trop. Vous y verrez plus clair dans votre esprit et vos sentiments.  Est-ce que l’autre me manque vraiment ? Si, malgré un peu de distance, votre premier amour demeure, c’est qu’il mérite d’être bien étudié et pris au sérieux. Demandez-vous alors : sommes-nous faits l’un pour l’autre et pour toute la vie ? Pouvons-nous envisager une éventuelle union ? Si oui, pouvons-nous la préparer maintenant ? Pour tout cela, demandez conseil à des éducateurs sérieux.

Et toi, que penses-tu de ces trois questions ? Viens en parler avec nous par chat’!

Pour aller plus loin :

Parla rédac'Love

Comment savoir si c’est le bon, si c’est la bonne ?

Comment savoir si c’est le bon ? La bonne ? Si c’est la personne de sa vie ? Le choix d’une personne pour la vie est une décision capitale pour ton existence. Mets toutes les chances de ton côté ! Voici au moins 3 critères pour t’aider à choisir.

Les 3 critères essentiels

1. Le désir amoureux : attirance et admiration

C’est le désir d’être ensemble, de se parler, de se connaître. C’est une amitié profonde où l’on se sent accueilli(e) pour soi-même, sans crainte d’être jugé. Désir aussi de vous unir (l’indispensable désir charnel à faire patienter si possible !), mais aussi l’admiration : en l’autre, trouver les qualités principales que tu attends d’un homme ou d’une femme. Etre fière(e) de qui vous êtes et  l’assumer ouvertement !

2. Etre adulte et responsable

C’est l’envie de travailler pour apporter sa pierre à la société et à la création, être stable de caractère, capable de se maîtriser (ni sexe à outrance, ni alcool ni violence etc.), de gérer son argent, de savoir donner aux autres, de rendre service, de reconnaître ses tors après une dispute, de demander pardon (et donc de ne pas toujours vouloir avoir raison), d’être fidèle dans ses petits et grands engagements. Et de faire passer l’être aimé avant le reste. Gare aux illusions « Il/elle changera »). Gare aux personnes irresponsables, aux infantiles, aux manipulateurs…

3. Partager les mêmes valeurs profondes

Partager les mêmes valeurs : honnêteté, droiture, fidélité, altruisme, enthousiasme, partage. Pour les chrétiens, ces valeurs découlent de celles de l’Evangile, foi, espérance, charité, ce qui signifie aussi aimer la vie avec Dieu en répondant à ses invitations (= temps de prière). Ainsi, vous aurez aussi les mêmes priorités de vie, pour la construire ensemble, pour construire votre couple et votre future famille ce que Dieu a prévu pour vous, en mettant au second plan les valeurs du monde (argent, paraître, modes, esprit du monde, etc.).

Un doute subsiste ?

Si tu doutes d’un de ces 3 critères essentiels, si tu n’as pas la paix du cœur, ne t’engage pas. Prends du recul. Fais le point avec personnes avisées qui n’y mettront pas trop d’affectif.

Esprit, cœur, corps

 

« Aimer vraiment quelqu’un, c’est l’aimer tout entier pour son esprit, pour son cœur, pour son corps »

L’amour débute souvent par l’attrait du corps ou du coeur. Mais c’est finalement pour son esprit ou sa personnalité qu’on aime vraiment l’autre pour sa personnalité et ses richesses intérieures. C’est cela seulement qui le rend unique pour nous. Et qui permet de nous unir dans la fidélité, pour toute la vie !

Questions à se poser pour savoir si c’est le bon/la bonne :

1. Es-tu fier(e) de ton (ta) bien-aimé(e) devant ta famille et tes amis ? Un ours  ou une potiche ne te feront sûrement pas bonheur. Rappelle-toi ce qu’attendait Martin Luther King de sa femme : force morale, intelligence, personnalité, beauté !

2. Peux-tu dire haut et fort : « Je veux partager ma vie avec lui/avec elle pour toujours » ? Sans l’engagement de se donner totalement pour toujours, tu n’auras jamais l’assurance du grand amour. Voilà pourquoi le doute demeure dans la cohabitation, dans l’union libre ou dans le mariage à l’essai avec la porte de sortie du divorce. A l’inverse, quand tu auras trouvé ton ou ta bien-aimée, ton amour deviendra clair et paisible !

Alors qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ (anonyme et gratuit) !

Pour aller plus loin :

Source : d’après la brochure Réussir sa vie sentimentale et sexuelle, par JB Casterman.

Parla rédac'Love

Sexe : quelles sont les limites à ne pas franchir ?

Sexe : quelles sont les limites à ne pas franchir ? La réponse de Christopher West, tirée de son livre Bonne nouvelle sur le sexe et le mariage (1).

C’est dans notre cœur que nous faisons l’expérience du combat entre amour et concupiscence. C’est là que nous décidons quelle force en nous influencera nos actions. Donc, avant de tracer une limite à ne pas franchir sur l’échelle des gestes physiques de l’amour, il faut la tracer dans notre cœur. Cette limite s’applique à tout le monde, dans toute situation et dans toute relation amoureuse, que l’on soit marié, fiancé ou que l’on fréquente quelqu’un.

Les manifestations physiques d’affection, où qu’elles se situent sur l’échelle – se tenir la main, s’embrasser ou avoir des relations sexuelles – sont censés être des signes extérieurs exprimant d’authentiques réalités intérieures. Lorsque les signes extérieurs expriment d’authentiques réalités intérieures, on goûte une satisfaction physique et émotionnelle correspondante, allant du tendre réconfort de se tenir la main à l’intensité explosive de l’orgasme dans l’union charnelle.

Ces joies sont données par Dieu, elles figurent au nombre des joies promises par le Christ lorsqu’il nous appelle à aimer comme il nous aime, pour que sa joie soit en nous et que « notre joie soit complète » (Evangile de Jean chap. 15, verset 11). Ainsi, ceux qui aiment comme le Christ aime et qui expriment cet amour par une manifestation d’affection appropriée à l’état de leur relation, doivent recevoir comme un don de Dieu la joie qui jaillit de cette expression.

A l’inverse, nous franchissons une ligne rouge dans notre cœur lorsque nous recherchons cette satisfaction physique et émotionnelle comme une fin en soin lorsque nous traitons l’autre non pas comme une personne créée pour son propre bien mais comme un moyen pour parvenir à nos fins égoïstes. Cela arrive bien trop facilement, même quand nous ne franchissons pas al ligne sur l’échelle des gestes physiques.

Par exemple, des époux ne franchissent pas la ligne rouge lorsqu’ils s’unissent sexuellement. C’est un geste approprié à leur relation. Mais s’ils ont une relation sexuelle uniquement parce que « cela fait du bien » et non parce que chacun veut dire à l’autre ce que signifie l’union charnelle (« Je me donne à toi librement, totalement, fidèlement, et oui, je suis ouvert aux enfants »), ils ont franchi la ligne rouge dans leur cœur.

N’existe-t-il pas quand même des limites physiques à ne pas franchir ?

Si mais essayer de les poser ne doit pas être une excuse pour ne pas mener le combat dans notre cœur. Compter uniquement sur des limites extérieures est une solution de facilité qui conduit à esquiver ce combat. A l’inverse, si nous menons ce combat intérieur honnêtement et courageusement, notre cœur saura quelle ligne ne pas franchir et il refusera de la franchir, pour notre bien et celui de la personne aimée.

Ceci étant dit, voici quelques propositions de « limites » physiques. Je vous les donne uniquement comme un moyen pour vous aider à évaluer honnêtement ce qui habite votre cœur.

Un exemple évident de ligne à ne pas franchir pour un couple non marié, c’est la relation charnelle. Si deux personnes affirment que, après avoir sondé leur cœur avec honnêteté et courage, elles ont conclu qu’elles pouvaient avoir des relations sexuelles pour exprimer authentiquement leur relation, elles se dupent elles-mêmes. Certes, elles peuvent connaître quelque chose de l’amour dans l’union charnelle, car même dans nos expressions déformées de l’amour il reste toujours un écho de sa vérité. Mais il est faux de dire que l’acte en lui-même est un acte d’amour. En réalité il n’est qu’un acte utilitaire.

De la même manière, pour un homme et une femme non mariés, les gestes physiques qui visent à provoquer l’excitation en vue de l’union (caresses des parties génitales, des seins, mais aussi certains baisers prolongés) ne sont pas des expressions d’affection appropriées. Lorsqu’il est moralement impossible de s’unir, ce n’est pas faire preuve d’amour que d’exciter l’autre au point de susciter en lui l’envie irrésistible de l’union sexuelle. S’il faut fixer des limites physiques pour garder son cœur dans la rectitude, voici ce que nous pouvons dire : si dans un couple non marié l’homme ou la femme est amené à la limite de l’orgasme, a atteint l’orgasme ou est excité au point d’être tenté de se masturber, ce couple a déjà franchi « la ligne rouge » il y a un bon moment et a sérieusement besoin d’examiner son cœur et ses motivations.

Comme le dit le proverbe, il est stupide – entendez : mauvais, peu attentionné, inapproprié – de démarrer le moteur si vous ne savez pas conduire la voiture. Or quelqu’un qui a atteint l’orgasme ou est tenté de se masturber n’a pas seulement démarré le moteur : il l’a fait tourner un bon moment déjà…

Ce qui est en jeu ici, ce n’est pas d’adapter notre comportement à un code moral arbitraire, mais de transformer notre cœur en profondeur. L’enjeu, c’est que notre cœur « n’aime » plus comme le monde « aime », mais comme le Christ aime. Derrière toutes nos expressions sexuelles déformées, nous recherchons quelque chose d’authentique. Nous recherchons l’amour, la proximité physique, l’intimité, la joie et le plaisir – en un mot : le bonheur.

Et pourtant, combien peuvent témoigner – moi y compris – du vide, de la culpabilité, de l’isolement et du désespoir qui suivent une expérience sexuelle illicite ? Combien échouent à trouver ce qu’ils recherchent vraiment ? Notre quête du bonheur sera vaine tant que nous n’aurons pas réalisé que ce que nous recherchons ne se trouve qu’en Celui qui nous a créé ?

La plus simple manifestation de tendresse – un regard, une caresse ou un doux baiser – donne alors plus de joie et d’épanouissement que la plus intense des « rencontres » sexuelles illicites. Pourquoi ? Parce qu’elle est authentique. Elle est réelle. Elle est honnête. Elle exprime la vérité, elle est appropriée au stade où nous en sommes de la relation. Elle ne cherche pas à obtenir quelque chose : elle cherche à donner et à manifester. Elle ne s’intéresse pas à sa satisfaction personnelle. Elle se contente d’aimer l’autre pour lui-même et à recevoir le même amour en retour.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelles sont les limites à ne pas franchir, selon vous ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source (1) : Editions de l’Emmanuel, octobre 2017.

Parla rédac'Love

Quelle limite aux gestes sensuels avant le mariage ?

Faut-il poser des limites aux gestes sensuels avant le mariage ? Une question pour les amoureux qui préfèrent se marier pour la vie plutôt que cohabiter pour un temps !

Nous vivons à une époque où la relation sexuelle a été à ce point banalisée que beaucoup la considèrent comme « normale » dès qu’un couple se forme et se dit son amour dans un même lit. Plus besoin d’engagement ni même de projet à long terme !

Pas mal de jeunes, pourtant, veulent vivre leur sexualité dans une relation stable et durable, et choisissent d’attendre le mariage avant de se donner physiquement. L’union physique est alors l’expression d’une alliance définitive de deux personnes, cœur, esprit, corps.

La question qui se pose alors est la suivante : si le couple choisit la continence pendant les fiançailles, quelles limites va-t-il se donner dans les gestes physiques ?

1. La communication physique est belle et bonne, nécessaire à la construction de l’amour du couple. Si les fiançailles sont essentielles à la mise en place du dialogue et de la réflexion quant au projet de vie du couple, elles sont aussi essentielles dans la découverte progressive du langage physique.

2. Cette « découverte progressive » des corps est difficile à baliser : elle dépend de l’histoire personnelle de chacun, de son rapport au corps.

    • Est-ce que j’accepte mon corps ? Si oui, c’est plus simple de le laisser aimer… Si non, je risque d’avoir peur de le laisser approcher par l’autre… J’aurai besoin de temps pour ne pas vivre cette approche sans malaise…
    • Est-ce que j’accepte le corps de l’autre ?
    • La sexualité, c’est quoi, pour moi ? L’expression de l’amour ? Une pulsion ? Un moyen de me faire plaisir ? Un moyen de te faire plaisir ? Une obligation ? Un truc sale ? Une merveille ? …

La manière dont chacun répond à ses questions est essentielle.

La pudeur existe, même si on semble l’avoir oublié. Et cette pudeur demande à être respectée et apprivoisée, progressivement, pour que le don du corps se fasse dans la joie.

L’apprivoisement des corps pendant la période qui prépare au mariage se fera donc progressivement, dans le dialogue et le respect de chacun, dans la vérité de l’étape où se trouve le couple.

    • Vérité du sens : le geste exprime un amour authentique
    • Vérité de l’amour : le corps et le cœur exprime un même amour, il y a correspondance entre les gestes, les sentiments et les paroles.

3. Rappelons-nous que notre « maîtrise de soi » a des limites. Parfois, on se dit : « j’irai jusque là dans les caresses, et puis stop ». C’est oublier que l’amour et les pulsions sont là, parfois tellement fortes qu’on ne parvient plus à les canaliser. Chaque couple choisira ce qu’il pose comme geste en fonction, justement, de sa capacité à respecter les limites qu’il s’est fixées à l’avance. Si nous choisissons de vivre la continence jusqu’au mariage, mais que nous décidons, en même temps, de passer le week-end en amoureux, dans une cabane glaciale au fond d’un bois, avec un seul lit et une seule couverture pour se réchauffer, il y a des chances qu’on ne tienne pas !

4. Le corps est langage d’amour. Tout le corps peut participer à ce langage. Certaines zones sont plus sensibles que d’autres. A chaque couple de trouver le moyen de développer ce langage physique sans perdre le contrôle des limites qu’il s’est fixées.

5. Une difficulté typique de notre époque est qu’aujourd’hui, pas mal de jeunes ont vécu des expériences amoureuses précoces, encouragés entre autre par les campagnes de prévention contre les grossesses indésirées et de lutte contre le SIDA, campagnes qui laissent croire que les relations sexuelles sont « obligatoires » dès l’adolescence.

Ces premières expériences amoureuses et sexuelles débouchent rarement sur la formation d’un couple stable, mais au contraire se terminent le plus souvent par des séparations parfois très douloureuses.

Quand un jeune a vécu ce genre d’expérience, et puis, suite à une conversion ou une réflexion personnelle décide de changer de mode de vie, il ne sait plus trop comment se situer par rapport à la sexualité. Le risque est de tomber dans l’autre extrême : ne voir dans l’amour que la rencontre de 2 cœurs et de 2 esprits, en évitant de trop penser au corps qui l’a peut-être fait vivre des relations peu épanouissantes.

La continence avant le mariage n’a de sens que si elle est au service de l’amour, du dialogue et du respect de l’autre. Le moyen le plus sûr de la vivre de façon épanouissante est d’en parler en couple, en vérité et dans l’amour.

Et toi, qu’en penses-tu ? Faut-il attendre le mariage ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Parla rédac'Love

Faut-il cohabiter ou se marier ?

Cohabiter ou se marier ? Aujourd’hui, beaucoup de jeunes préfèrent la première solution, par peur de s’engager ou par… facilité.  Alors, que choisir ? Quelques clefs pour se décider.

Mariés ou non, nous avons tous le désir de privilégier la voie – et la joie – de l’amour. La question n’est pas tant de connaître les avantages et les inconvénients de la cohabitation ou du mariage mais de bien évaluer le cadre le plus propice à la croissance de notre amour. Aimer c’est se donner entièrement, sans retard, sans retour et sans restriction (règle des trois 3 « R »). L’amour est donc une aventure extraordinaire qui est faite pour rimer avec toujours. Les bonnes questions à se poser sont plutôt celles-ci :

    • Est-ce que je l’aime vraiment ?
    • Est-ce que je suis prêt à me donner entièrement, définitivement à lui (à elle) ?
    • Est-ce que nous pouvons construire un projet d’amour ensemble ?

Alors, cohabiter ou se marier ? Cela vaut la peine d’y réfléchir pour ne pas faire partie des déçus de la vie.

Souvent on cohabite sans l’avoir choisi, avec en plus la peur du divorce et celle de l’avenir incertain. Et puis, on a peur de perdre notre liberté ! Mais croyez-vous que l’amour, le vrai amour, irait à l’encontre de notre liberté ? Au contraire, il engage notre liberté tout entière… L’amour est fait pour grandir. Il ne supporte ni la tiédeur, ni le ronronnement. Il a besoin de temps pour s’affermir. L’amour est plus fort que la haine, le désespoir, la blessure, la peur… C’est pourquoi, si on lui demandait ce qu’il préfère, c’est le mariage. Le mariage est le choix d’un amour qui dure toujours.

Et le divorce ? Il n’est pas une fatalité. Un mariage bien préparé a peu de chances d’aboutir à une séparation. Choisir la cohabitation, c’est choisir un amour fragile. Aujourd’hui, certains pays proposent une forme de légalisation de la cohabitation (le PACS en France) pour donner une certaine sécurité juridique aux concubins (et aux couples homosexuels). Mais on est loin d’un véritable mariage tant sur le plan de l’union des personnes que sur le plan du statut légal et de la protection des enfants. Les historiens du droit rappellent d’ailleurs que le concubinage avait, en droit romain, un statut légal et des effets juridiques. Donc, rien de nouveau !

Le témoignage de Claire, 21 ans

J’étais folle amoureuse de mon copain, avec qui je cohabitais. Mais je vivais dans une peur constante : plus je me rendais compte que je m’attachais à lui et plus je souffrais de le voir s’installer dans la cohabitation. Il balayait mes propositions de mariage avec un sourire ironique : « Pourquoi faire ? » Je sentais bien que ce refus cachait l’ambiguïté de ses sentiments. J’ai rompu parce que je l’aimais trop. Je ne pouvais plus supporter de penser que si j’étais prête à me donner à fond, lui ne l’était pas. Je ne me sentais pas l’étoffe d’une héroïne capable de vouloir son bonheur tout en le laissant libre de me quitter à tout moment ! Actuellement, je suis malheureuse parce que je l’aime encore, mais être avec lui sans pouvoir envisager de construire notre vie à deux me rendait plus malheureuse encore…

Le témoignage d’Edwige

Je vivais dans l’angoisse. Au début, j’étais très fière que notre couple marche « sans papier ». Mais peu à peu s’est installé le doute. Quand nous nous disputions, j’avais peur que Patrick ne reste sur une image négative de moi, qu’il ne soit déçu et finisse par me quitter. Je vivais dans l’angoisse. Je n’osais pas être moi-même, mes défauts me semblaient de plus en plus énormes. Une incertitude planait quant à la survie de nos sentiments. J’ai finalement fait une grosse “déprime“ et on s’est quitté…

Et vous, qu’en pensez-vous ? Cohabitez-vous ou êtes-vous mariés ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : d’après un article d’Il est vivant, hors série juillet 2007, 50 questions sur la vie et l’amour.

Parla rédac'Love

« Donne-moi une bonne raison de ne pas coucher avant le mariage ! » 

Coucher avant le mariage ? Aujourd’hui, prôner l’inverse est aller à contre-courant. Démontrons cependant par A + B à nos jeunes qu’il est toujours mieux, dans l’idéal, d’attendre d’être mariés. Comme nous  à leur âge, ils ont envie de croire au grand amour. Par Sophie Lutz(*).

J’ai posé la question à mon ado de 16 ans : « Pourquoi ne pas avoir de rapports sexuels avant le mariage ? » Réponse laconique : « Parce que ça se fait pas, c’est pas bien ». Moi : « Ce n’est pas un argument ! Il ne résistera pas longtemps quand tu seras amoureux ». J’entends intérieurement ma mère me dire : « n’en parle pas une fois, parles-en dix fois ». Effectivement, je me souviens être allé souvent lui demander de me réexpliquer, avoir fait l’avocat du diable pour vérifier que je pouvais croire ce qu’elle affirmait.

Coucher avant le mariage ? Pas facile pour des parents d’argumenter ! D’abord parce qu’aucun parent ne voudrait décourager par un discours inaccessible, ni enfermer un jeune dans des éventuels ratés. Et puis, quand soi-même, on n’a pas attendu le mariage, on ne se sent pas légitime. Ou même, on n’y croit pas vraiment.

Il y a la raison de foi, qui fait de la décision de la virginité jusqu’au mariage une question de foi. Le fait de croire que l’union de la chair valide la parole qui a été donnée, et qu’on ne peut séparer le verbe et la chair. « Le Verbe se fait chair. » Le Christ ne peut qu’être présent dans cette « « incarnation », qui dit quelque chose de l’amour qui est en Dieu. Très résumé.

Il y a la raison humaine, philosophique, de l’engagement. S’engager à moitié, est-ce vraiment s’engager ? L’amour humain n’est-il pas quelque chose d’assez grand pour mériter une promesse, qui dit ce qu’elle fait, et qui fait ce qu’elle dit. La personne que j’aime ne mérite-t-elle pas la sécurité d’un engagement à vie ?

Une question de plaisir ? Non. De bonheur.

Ces arguments s’entendent, s’ils s’accompagnent de réalisme. La virginité avant le mariage n’est pas l’ingrédient secret pour un premier rapport extraordinaire. Celui-ci est forcément maladroit, voire décevant sur le plan strict du plaisir. Ce qui rend beau ce moment, ce n’est pas d’abord la joie du corps, c’est la joie du cœur. Une joie « particulière », supplémentaire, quand ce premier rapport coïncide avec le mariage. Parce qu’alors, chacun offre à l’autre le bonheur d’avoir été choisi entièrement, et non pas « par morceaux » ou par « étapes ».

Une amie m’a confié qu’elle n’avait été convaincue ni par l’argument de foi, ni par l’argument de l’engagement, mais par le regard pétillant de sa mère disant : « Ceux qui n’attendent pas le mariage ne savent pas ce qu’ils ratent ! ». Ce qu’il est dommage de rater, ce n’est pas une extase physique, mais un bonheur « spécial ».

Et toi, qu’en penses-tu ? Faut-il attendre le mariage ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


(*) Source : article pour Famille chrétienne, janvier 2014.

Parla rédac'Love

L’Eglise a-t-elle un problème avec le sexe ?

L’Eglise a-t-elle un problème avec le sexe ? Contrairement à une idée répandue, l’Église n’hésite pas à aborder la sexualité, dont elle défend une vision intégrale.

L’idée est tenace : l’Église et le sexe ne feraient pas bon ménage. La preuve ? Même les catholiques pratiquants le disent ! En France, ils seraient 77 % à souhaiter que l’Église autorise la contraception, et 75 % à désirer qu’elle prenne position en faveur du préservatif (1). Un rapide coup d’œil sur la position du Magistère en la matière suffirait d’ailleurs, paraît-il, pour comprendre tout le mal que l’Église pense de la sexualité. Résumons : ou bien le sexe est interdit – hors mariage, aux prêtres, aux religieuses et aux religieux, tous obligés à la continence –, ou bien il est ultra-réglementé : les relations sexuelles devant être exclusivement destinées à la procréation, les couples mariés ont interdiction d’avoir recours à des moyens contraceptifs et sont invités à vivre la chasteté dans le mariage. Une doctrine stricte, dans la logique du culte voué par l’Église à la virginité, perçue comme un symbole de pureté. Et qui, par voie de conséquence, renvoie la sexualité dans la sphère du péché. « En matière sexuelle, il n’y a pas de faute légère », peut-on lire dans un manuel de confesseurs du XIXe siècle.

Pas étonnant après tout, pour une religion, de dédaigner le corps mauvais par nature au profit de l’esprit, plus noble en ce qu’il permet à l’homme de se tourner vers Dieu.

Rejoindre l’autre dans sa personne

Sauf que le christianisme a toujours affirmé son respect pour le corps humain au point de condamner pour hérésie les courants de pensée (arianisme, manichéisme, catharisme, jansénisme) qui en dépréciaient la dignité.

Le fondateur de l’Institut de théologie du corps, Yves Semen, rappelle que, dans les premiers temps de l’Église, les chrétiens étaient désignés de manière péjorative comme « le peuple qui aime le corps ». Pour l’Église, en effet, le corps est à la fois don de Dieu et signe de la vocation de la personne au don d’elle-même. Il a en outre été assumé par le Christ dans l’Incarnation. Il est le moyen de la Rédemption, le temple de l’Esprit Saint, et est appelé à ressusciter à la fin des temps.

La foi chrétienne célèbre donc le corps tout autant que l’âme. Elle affirme que l’être humain est unité d’âme et de corps, ce qui implique une certaine vision de la sexualité, qu’on ne saurait dès lors réduire à un acte purement biologique.

Alors, que pense vraiment l’Église de la sexualité ? « L’Église est pour le sexe, et même pour le sexe à fond, déclare sans hésiter le philosophe Fabrice Hadjadj. C’est en cela qu’elle dérange. Son enseignement moral peut se résumer à ce commandement très simple : “Ce que tu fais, fais-le bien”, ce qui veut dire ici : “Si tu choisis l’acte sexuel, va jusqu’au bout, sans réticence, sans obstacle, dans une étreinte qui ne s’arrête pas à une friction des muqueuses, mais qui te pousse à rejoindre l’autre jusque dans sa personne et à libérer votre commune fécondité” » (2).

La fameuse lettre du pape Paul VI sur la vie humaine, comme on ne vous l’avait sans doute jamais présentée ? Il y prône en effet la non-dissociation des deux significations de l’acte conjugal : l’union des époux et la procréation. Contrairement à une idée largement répandue, la procréation ne doit donc pas être l’unique objet de l’acte conjugal. Ce qui signifie aussi qu’il est interdit d’empêcher volontairement ou artificiellement cette fonction procréatrice. « Mais cela n’impose pas la nécessité qu’il y ait possibilité de procréation pour rendre légitime l’acte sexuel », précise Yves Semen (3). Ce qui ouvre la voie aux méthodes naturelles de régulation des naissances. «  L’argumentation centrale d’Humanae vitae repose sur le principe de la loi naturelle que l’homme ne peut enfreindre de sa propre autorité : c’est une loi de la nature que l’homme et la femme, s’unissant sexuellement, investissent cet acte d’une double signification – unitive et procréative », décrypte Yves Semen.

La procréation ne doit pas être l’unique objet de l’acte conjugal.

De nombreux couples ressentent des difficultés à suivre cet enseignement de l’Église, perçu comme irréaliste, voire irresponsable. Et finalement, quelle différence y a-t-il au juste entre une régulation naturelle des naissances, qui revient à éviter la procréation avec une fiabilité que beaucoup pensent relative, et l’utilisation de moyens contraceptifs, qui permettraient de l’éviter avec plus de certitude ?

Pour Fabrice Hadjadj, l’Église dit de se mettre à l’écoute du corps, à la différence de la société  « qui ne  l’accueille plus dans ses déterminations naturelles propres, mais le considère comme un matériau soumis aux caprices de la volonté armée par la technique », à savoir la contraception artificielle.

La sexologue Thérèse Hargot interroge : «  Mon objectif est que mon désir soit de plus en plus fort vers la personne que j’aime, que ma sexualité soit de plus en plus belle ; est-ce que la contraception artificielle me permet de répondre à cet objectif-là ? […] Ou est-ce que ce sont les méthodes naturelles qui se basent sur la connaissance que la femme a de son cycle, sur l’adaptation du couple à la fertilité de la femme, et qui permettent de vivre [sa sexualité] de manière responsable et conjointe ? »

L’Église est celle qui nous ramène à la véritable définition de la sexualité, dont on a oublié le sens premier : «  La sexualité humaine, rappelle Hadjadj, suppose la différence sexuelle, l’ouverture à la vie, la communion non seulement des chairs mais aussi des esprits. Or, de nos jours, on utilise le mot “sexe” pour désigner sa réduction à un acte de consommation ». Et si c’était la société actuelle qui avait un problème avec le sexe ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? L’Eglise a-t-elle un problème avec le sexe ou nous ramène-t-elle à la sexualité véritable, vécue dans l’amour vrai ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : un article d’Élisabeth Caillemer pour Fiancailles.net

(1) Sondage BVA réalisé en février 2014 pour Le Parisien.

(2) Questions sans gêne sur Dieu et sur l’Église, Éditions de l’Emmanuel, 2014.

(3) La sexualité selon Jean-Paul II, Presses de la Renaissance, 2004.