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Laisser le champ libre à l’inattendu

Le témoignage de Bénédicte, qui a su apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu.

Jusqu’à l’âge de 35 ans, j’ai vécu mon célibat plutôt joyeusement. J’avais beaucoup d’amis, de nombreuses activités, une vie équilibrée et donnée. J’étais heureuse et bien dans ma peau.

Pourtant, au fil des années, j’observais que si je tombais souvent amoureuse, la réciprocité n’était jamais au rendez-vous. De même, les garçons qui me “tournaient autour” ne m’intéressaient pas. Cet étrange phénomène commençait à être source de souffrance et l’incompréhension de son origine, de frustration.

Pour comprendre, je décidais, à la dernière minute, de m’inscrire à un stage de connaissance de soi proposé aux célibataires. Je sentais intuitivement que pour sortir de cette situation, je ne pouvais faire l’économie d’une remise en question de moi-même.

Et cette semaine me permit en effet de me connaître un peu mieux et surtout de comprendre mon fonctionnement dans ma relation aux garçons.

Une prise de conscience

Je réalisais que, trop souvent, je fixais mon attention sur un garçon à partir d’apparences, éventuellement trompeuses, en restant dans la construction d’une relation imaginaire et donc forcément idéalisée. Je voulais décider “qui” devait être mon futur époux sans laisser d’ouverture à ceux que je n’avais pas moi-même choisis. Mon imaginaire me jouait des tours et bloquait mes possibilités de rencontre “en vérité”.

Cette prise de conscience me permit, au retour, de faire la vérité dans mes relations avec les garçons. Plus question de laisser prise à l’imaginaire sentimental et à ses ambiguïtés. Avec l’aide de Dieu, je fis le ménage dans ma tête et dans mon cœur, et j’ai pu apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu. Je me sentais plus libre intérieurement et, de fait, plus disponible pour accueillir l’autre, quel qu’il fut.

Contre toute attente, je rencontrais mon futur mari six mois après, lors d’une sortie entre amis. Cette fois, je n’ai pas fermé d’emblée la porte à ce garçon qui s’intéressait à moi. Au contraire, et cela me surprend encore, j’ai répondu immédiatement et de façon favorable à sa demande d’une meilleure connaissance mutuelle. J’ai ensuite discerné dans la confiance. Tout se passait paisiblement, et je découvrais, au fil des semaines, un homme merveilleux que je n’aurais probablement pas su apprendre à connaître quelque temps plus tôt.

Six mois après, nous unissions nos vies devant les hommes et devant Dieu.

Mon propos n’est pas, bien sûr, de dispenser une “recette magique”. Je peux simplement témoigner de ce que j’ai vécu : une meilleure connaissance de moi-même a rendu possible ce pas décisif !

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

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Découvrez la Saint Valentin autrement !

Connaissez-vous la Saint Valentin Autrement ? Il s’agit d’une soirée « cœur à cœur » proposée aux couples afin de prendre du temps pour se retrouver en tête à tête.

L’objectif de cette soirée Saint Valentin est de :

  • Sortir de la routine du quotidien…
  • Se poser pour parler de toi, de moi, de nous, de notre couple.
  • Profiter d’un espace pour parler d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Que chaque conjoint puisse échanger sur ce qu’il porte au fond de lui-même, sur ce qui le fait vivre dans une relation à deux.
  • Partager en profondeur, avec bienveillance et vérité, des aspects importants de sa vie ensemble.

Comment ça se passe ?

  • Un dîner festif en tête à tête dans une ambiance romantique et conviviale
  • Des échanges et des moments privilégiés, juste à deux : priorité à l’intimité !
  • Des quizz pour mieux comprendre là où vous en êtes
  • Des pistes, des témoignages pour mieux s’aimer

Et d’autres surprises… ❤️

C’est pour qui ?

  • Pour les couples, mariés ou non, quel que soit leur âge, leur style, leur expérience de couple, leur religion
  • Pour les couples qui ont envie de passer une Saint Valentin Autrement et remettre l’amour au cœur de cette fête
  • Pour les couples qui souhaitent prendre soin de leur relation.

Combien ça coûte ?

  • Une participation aux frais du repas vous sera demandée par les organisateurs au niveau local. Vous pouvez également trouver une soirée à distance !

Pour en savoir plus : consulter le site officiel !

Et toi, cela te dirait une soirée Saint Valentin autrement avec ton amoureux ou ton amoureuse ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

Carte des soirées Saint Valentin Autrement 2023 :

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« C’est lui ! » 

Lorsque j’ai rencontré François, j’ai d’abord appris à le découvrir en tant qu’ami, sans imaginer qu’il deviendrait mon mari. Le témoignage de Cécile.

« C’est lui ! »

Ce dont je me souviens, c’est que j’avais trouvé qu’il était différent des autres : plus gentil, plus ouvert, en résumé, mieux que les autres, sans vraiment que je sache pourquoi. Puis, au fur et à mesure de nos rencontres, j’ai eu la certitude que “c’était lui“.

Progressivement, je sentais une grande libération intérieure : je pouvais être totalement moi-même, me montrer telle que j’étais sans avoir l’impression d’être jugée. Il me semble qu’il y a une dimension de vérité dans l’amour. On ne cherche pas à paraître devant l’autre, on ne multiplie pas les efforts pour lui plaire et s’adapter coûte que coûte à sa personnalité, au mépris de la sienne. J’avais également une impression de sécurité. Avec François, je me sentais capable de fonder une famille. Malgré certaines difficultés d’adaptation dues à nos deux tempéraments différents, j’éprouvais une paix profonde. Nos fiançailles ne furent pas un moment facile (ce qui prouve d’ailleurs, combien cette période nous était nécessaire !), mais cette certitude intérieure ne nous a jamais quittés et, après dix ans de mariage, elle nous habite toujours.why not check hereclick herepop over to this sitereplica watch reviewsfake watches on amazonhandyhülle zum umh?ngenbest phone case

Cécile

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : témoignage paru dans Il est vivant!, hors série juillet 2007 50 questions sur la vie et l’amour

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Mariés sur le tard… ils eurent beaucoup d’enfants

Ils se sont rencontrés en janvier 1979 lors d’une galette des rois. Elle avait 32 ans et, lui, 46. Un an et demi après, ils se marièrent et eurent cinq d’enfants. Un vrai conte de fées ?

La rencontre

Elle : Quand je l’ai rencontré, je n’ai pas eu le coup de foudre. Nous avons échangé sur le mode de la repartie. Rien de profond. Mais nous étions sur le même rythme rapide, incisif et gai. J’étais, à l’époque, comme insensibilisée par des souvenirs négatifs et, n’avais pas l’intention de changer de style de vie. Je me suffisais à moi-même. Je n’étais pas prête à faire confiance. Persuadée qu’il trouverait l’âme sœur parmi mes amies, je l’ai invité. Nous nous sommes revus, il avait des projets. Il était vivant. Son attitude chaleureuse et dynamique a réveillé en moi, petit à petit, des ressources affectives bien cachées. Pendant ce temps, je priais Notre-Dame de Bonne Délivrance pour savoir si je pouvais m’ouvrir à lui et pour demander des signes. Le signe le plus fort a été quand je lui ai demandé de venir prier le chapelet et que je l’ai vu arriver malgré un emploi du temps chargé.

Lui : Le groupe multinational américain pour lequel je travaillais m’absorbait beaucoup. Le décalage horaire dû aux relations quotidiennes avec des correspondants du continent américain interdisait les sorties de bureau avant une heure tardive. De fréquents voyages et nombre de mes activités me donnaient un sentiment de liberté plaisant et insouciant. Je n’imaginais pas supporter des contraintes en dehors de ma vie professionnelle. Une certaine aisance matérielle ne m’incitait pas à approfondir le sens même de ma vie. Mon baptême et l’éducation religieuse en famille et au collège ne m’avaient pas suffisamment marqué. La pratique des sacrements n’était plus une priorité dans ma vie. La rencontre s’est déroulée chez des amis communs. Les invités avaient un profil ordinaire à l’exception d’une jolie jeune fille à la répartie rapide, pertinente et inattendue. On ne pouvait rester indifférent !

La décision

Elle : Depuis quelques mois, l’amour m’avait envahie. J’étais impatiente de parler de projet de mariage. Je croyais qu’il voyait bien que tout mon être irradiait d’un oui silencieux. Mais pour combler mon attente, je continuais à voir mes amis, à voyager avec eux. C’est alors qu’il m’a posé la question que j’espérais. Nous étions devant le rocher de la Vierge à Biarritz.

Lui : J’ai décidé de m’engager vis-à-vis de cette jeune fille. L’engagement dans le sacrement de mariage me semblait simple, naturel et plein de sens.

Notre vie conjugale

Elle : Notre amour a été sauvé des désillusions et des épreuves douloureuses de deux manières. Nous avions pris la décision, dès le début, de prier ensemble tous les jours. Nous sommes passés des foyers de priants « adorateurs » de Montmartre à l’engagement dans une communauté catholique charismatique, la Communauté de l’Emmanuel. Ensuite, nous ne pouvions vivre en désaccord l’un avec l’autre. Avec des caractères forts et des convictions qui ont eu le temps de bien s’ancrer, la discorde peut rapidement s’amplifier. Nous n’arrêtions jamais le dialogue tant que nous n’étions pas tombés d’accord. Dans les blessures, nous finissions toujours par un pardon. La chose la plus grave, pour nous deux, aurait été de perdre l’estime et la confiance de l’autre.

Lui : Dieu avait mis sur ma route quelqu’un d’exceptionnel et je n’avais pas la moindre appréhension à l’idée de fonder une famille. Au bout de quelques mois, nous avons fait une retraite spirituelle au foyer de charité de Châteauneuf-de-Galaure. Je découvrais les journées silencieuses et apprenais à comprendre leur importance. Le Seigneur nous a comblés en nous donnant cinq magnifiques enfants. Nous avons toujours tout décidé ensemble. Nos différences de points de vue étaient un enrichissement du fait de leur complémentarité. Si la conversation venait à s’échauffer, en cas de désaccord, nous avions pris la décision de nous demander pardon. Cette habitude est devenue une règle dans la famille. Petit à petit, nous avons consacré de plus en  plus de temps en couple à la prière : c’est essentiel. En tant qu’homme, j’ai toujours de bonnes raisons de vaquer à des taches matérielles ou d’être au service de ma famille ou d’autrui. Une période de notre vie a été difficile à assumer : l’évolution de nos cinq enfants qui, à partir de l’adolescence, n’ont pas tous choisi les valeurs que nous leur avions données.

Depuis plus de 40 ans de mariage, mon épouse m’a beaucoup apporté, par ses qualités. Mais sans une vraie vie de prière en couple et le soutien constants d’amis chrétiens, il m’aurait été difficile de surmonter certaines difficultés.

Témoignage paru dans le numéro spécial « se marier tard » d’Il est vivant! en 2010 et actualisé.

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Joe et Marie, d’un bout à l’autre de l’océan

Joe et Marie se sont rencontrés d’un bout à l’autre de l’océan Atlantique (plus de 8 000 km de distance !) grâce à un site de rencontre. 

« Pour qui part à la recherche de l’amour, la distance ne veut rien dire » (proverbe Japonais). En ce qui nous concerne, cinq mille kilomètres nous séparaient, ainsi que six heures de décalage horaire. Joe habitait Montréal, Marie la région parisienne. L’un comme l’autre, nous avions exprimé cette demande pressante au Seigneur de rencontrer l’âme sœur et de fonder une famille chrétienne. Et les années passaient… Nous avions trente-trois ans, certains nous trouveront encore jeunes, d’autres déjà âgés.

Pour élargir son cercle de connaissance, Marie a décidé de s’inscrire activement sur le site de rencontre chrétien, Théotokos. De son côté, Joe est tombé “par hasard” sur ce même site, en prenant un break dans sa recherche universitaire…

Nous avons commencé à échanger et nous nous entendions bien. Nous avions pas mal de points communs : la foi, le sport, la nature, un engagement envers les plus pauvres, l’international. En revanche, Marie préférait trouver un Français, et Joe était concentré sur l’achèvement de sa thèse.

Puis, nous nous sommes fixé un ultimatum : juste après le dépôt de la thèse de Joe. À quoi bon, en effet, perdre notre temps à nous écrire si cela ne menait à rien ?

Après dix jours d’isolement et de prière, nous avons décidé de nous rencontrer. Nous nous sommes donné rendez-vous à Paris le jeudi suivant après l’adoration du Saint-Sacrement et la messe du soir à la paroisse de la Trinité.

Nous avons beaucoup partagé pendant ces trois premières journées passées ensemble. Puis Joe est reparti pour le Canada…

Et la suite ?

Nous nous sommes lancés dans l’inconnu en faisant confiance à la Providence. Cette dernière nous a beaucoup facilité la tâche ! Marie, qui venait de trouver un nouveau travail, a eu la possibilité de quitter rapidement son ancien employeur pour rejoindre Joe deux mois au Canada.

Là encore, nous avons sollicité nos saints patrons pour nous accompagner avant notre rencontre, en faisant deux neuvaines successives. À Montréal, nous avons eu le temps de faire plus ample connaissance. Au bout d’un certain temps, nous avons décidé d’avancer ensemble vers le mariage et nous nous sommes fiancés.

Suivirent de longues heures au téléphone, de nombreux mails et plusieurs allers-retours éclairs très intenses entre les deux continents (avec visites touristiques, sorties raquettes, randonnées, rafting, camping, ice-skating etc.).

Vivre au quotidien en présence de Dieu a été la pierre angulaire sur laquelle nous avons édifié notre couple. Le soutien de nos amis et de nos proches a également été fondamental et nous leur en sommes très reconnaissants.

Plusieurs mois plus tard, Joe a quitté son travail et son pays pour rejoindre Marie en France, afin de s’engager dans le sacrement du mariage.

Apprendre à vivre en couple après tant d’années de célibat n’est pas toujours facile. Comprendre l’autre et accepter ses différences est un apprentissage quotidien que nous confions à Jésus pour nous aider à grandir et à nous aimer joyeusement. Ce Jésus avec qui, le jour de notre mariage, “nous avons conclu une alliance éternelle” (Isaïe 55).

En union de prière avec tous les célibataires qui cherchent l’âme sœur !

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

Pour aller plus loin :

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Bertrand & Julie, unis pour la vie

Bertrand et Julie ont d’abord habité ensemble, avant de se marier. Ils témoignent du chemin parcouru avant d’être unis pour la vie.

Bertrand : Nous nous sommes rencontrés pendant nos études supérieures. Assez vite, nous sommes sortis ensemble, et tout se passait bien.

Nous considérions que notre couple, c’est « sérieux ». Nos parents ont commencé à nous accueillir comme couple constitué. Nous participions aux fêtes de famille, et après nos études, nous nous sommes installés à deux en appartement. Nos familles nous posaient discrètement la question du mariage, mais nous éludions la question.

Julie : Après quelques mois de vie commune, notre couple a connu de grosses tensions. Je voulais « avancer » (nous marier et avoir des enfants) mais Bertrand n’est pas pressé. Il évitait de se positionner en se retranchant derrière l’idée qu’il n’était pas nécessaire d’être mariés pour s’aimer.

Bertrand : Je ressentais l’insistance de Julie comme du harcèlement… Notre couple se disputait de plus en plus. C’est alors que des amis nous ont conseillé de faire un week-end proposé à ceux qui se posent la question du mariage.

Si Julie accepte avec enthousiasme, de mon côté je m’y rends avec des pieds de plomb. Nous entendons un enseignement sur l’importance de « se décider ». je comprends tout à coup que mon « vrai « problème, c’est que je n’ai pas envie de me décider, car si j’aime Julie, j’ai eu le temps de découvrir qu’elle n’était pas aussi parfaite que ce que je pensais au début…

Julie : Après ce week-end, nous nous sommes fait aider par un thérapeute. Une fois nos difficultés analysées, nous avons réalisé qu’elles étaient « normales ». Grâce à cela, nous avons osé avancer, nous fiancer et enfin, nous marier.

Bertrand : Prendre cette décision de nous marier m’a permis de rentrer dans l’acceptation réelle et profonde de Julie. Je n’étais plus tiraillé par des questions du genre : « Je veux ou je ne veux pas ? ». Aujourd’hui, nous sommes très heureux !

Et toi, qu’en penses-tu ? Veux-tu être uni pour la vie ? Viens en parler avec nous par chat’ !


Source : Témoignage paru dans Il est vivant! n°294 – image d’illustration

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Comment trouver l’harmonie sexuelle ?

Comment trouver l’harmonie sexuelle ? Autrement dit, comment avoir une vie sexuelle épanouie ? C’est une des conditions pour réussir sa vie de couple. Comment retrouver un nouveau souffle dans la sexualité du couple ? Quelques propositions.

La sexualité des Français est un grand paradoxe. À l’heure du sexe enfin libéré, du « tout est possible, quand je veux, comme je veux » grâce aux avancées techniques, et aux possibilités nouvelles données par la contraception, le bilan statistique de la satisfaction sexuelle des Français dresse un constat qui fait réfléchir : routine, ennui, perte de désir, quête de partenaires multiples, recherche de techniques sophistiquées, etc. Rien n’y fait, alors que le souhait majoritaire reste de construire un couple qui procure l’harmonie sexuelle, avec le même partenaire, choisi et aimé pour la vie.

Qualité de l’amour

On pressent bien que la clé de l’harmonie sexuelle n’est pas une question de quantité mais de qualité. Qualité de quoi ? Mais qualité relationnelle ! Qualité de l’amour qui unit un homme et une femme, dans leur façon de communiquer, de se parler, de se faire plaisir. C’est tout le « lien du couple » qui est en cause dans la relation sexuelle. L’amour entre deux personnes s’exprime de différentes façons, mais aussi par l’union sexuelle. C’est pourquoi, lorsqu’on est en colère, ou qu’on a de l’amertume contre l’autre, on éprouve une réelle difficulté à échanger des gestes de tendresse, à avoir du désir. La femme, plus particulièrement (mais l’homme aussi), a besoin de se sentir écoutée, valorisée, pour se donner à celui qu’elle aime. Ce qu’elle recherche dans la relation sexuelle, c’est l’union des cœurs. Et ce n’est pas nécessairement atteindre l’orgasme simultané qui signe l’harmonie sexuelle dans un couple, ni le nombre de relations sexuelles dans le mois !

La société et les médias valorisent une sexualité fondée en priorité sur l’épanouissement personnel, avec la recherche du plaisir maximum, bref de la performance.

Mais lorsqu’on interroge les couples, on s’aperçoit que ce n’est pas la « bonne voie ». Après quelques années de vie commune, nombreux sont ceux qui se plaignent d’une sexualité très pauvre (voire inexistante) ou très routinière, qui se réduit à un schéma répétitif : « excitation, pénétration, éjaculation. » Mais l’orgasme n’est pas le seul objectif ! De plus, il n’est pas toujours vécu par les deux partenaires ou alors, il peut laisser sur sa faim.

Que disent les couples qui durent ? D’abord, ils partagent avoir mis la sexualité à sa juste place : un des nombreux moyens (mais pas le seul) de s’exprimer son amour, avec tout le soin que cela demande de veiller à la qualité de la relation. Aucun acte sexuel n’est « raté » si l’on s’est échangé son amour !

 

Ces couples vivent une sexualité moins compulsive et aussi, plus proche de la nature. Cela leur convient mieux. De plus en plus souvent, et généralement à l’initiative de la femme, pour raisons de santé ou à cause du « ras-le-bol » de la pilule (ou du stérilet), ils font le choix d’une sexualité qui respecte le cycle féminin naturel. Libérée des hormones, la femme retrouve sa fertilité naturelle. Elle dit se sentir « plus femme », plus désirable, plus proche de ses sensations intimes : « J’aime ressentir dans mon corps cette alternance de périodes fertiles (avant l’ovulation), dans lesquelles je me sens plus fortement attirée par mon mari, et ces périodes plus calmes qui suivent l’ovulation. Nous choisissons d’avoir de préférence nos relations sexuelles pendant la période infertile de mon cycle, qui permet de s’unir sans mettre en route une nouvelle vie », partageait Anne. L’homme, lui, se sent aussi valorisé par la confiance que lui fait sa femme, dégagé de la quête de performance : il apprend à développer les autres volets de la relation conjugale, à se faire proche de ses émotions et à les partager.

Évidemment, cette façon de vivre sa sexualité doit être voulue et décidée en couple, car elle suppose la mise en place, dans le mois, de périodes dites d’abstinence, c’est-à-dire où le couple renonce à avoir des relations sexuelles, parce qu’il estime raisonnablement qu’il ne convient pas, dans les circonstances présentes, de mettre en route une nouvelle vie. Il faut apprendre, à deux, à « lire » les signes de fécondité du couple, parfois en se faisant aider au début, lorsqu’on n’a jamais pratiqué cette sexualité naturelle. Il ne s’agit surtout pas de faire n’importe quoi, dans une insouciance irresponsable. En effet, une union sexuelle en période fertile peut déboucher sur une vie nouvelle et il faut donc être prêt à l’accueillir !

Plus de désir

Cela dit, les couples qui vivent cette alternance de périodes d’unions et de non-unions témoignent que les périodes d’attente suscitent plus de désir de se retrouver, que le plaisir de la relation en est plus intense, qu’ils deviennent ingénieux à soigner leur relation de couple de mille autres façons, souvent bien plus enrichissantes pour eux. La sexualité n’est qu’une des facettes de la relation conjugale : à y donner trop d’importance, on lui fait porter des attentes qu’elle ne peut satisfaire…

L’amour en liberté

Bien sûr, la maîtrise de soi est nécessaire pour vivre cette alternance de période d’unions et de non-unions, elle est même exigeante, parfois douloureuse, mais elle est source de joie et de bonheur. Le don de soi à l’autre est plus plénier : il respecte totalement la vérité du corps de chacun et la façon dont il est fait. L’amour est vécu sans artifice, sans chimie : on choisit ensemble ce qu’on veut. La liberté de chacun est sollicitée pour être plus centré sur l’autre que sur soi. Donc, l’amour grandit ! Même les gestes de tendresse érotique trouvent une nouvelle expression, une nouvelle attention, dans le respect mutuel et le dialogue. Chacun reste gardien du désir de l’autre, sans le pousser trop loin lorsqu’on ne souhaite pas s’unir, par contre en le stimulant de façon adéquate lorsqu’on décide de s’unir. L’harmonie sexuelle entre un homme et une femme se construit : elle réclame du temps, de la persévérance, beaucoup d’amour et d’attention à l’autre. C’est comme un feu : si on ne l’alimente pas, il dépérit et s’éteint de lui-même : ce serait dommage !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Parvenez-vous à trouver l’harmonie sexuelle ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : par Bénédicte Lucereau pour Fiancailles.net

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Peut-on encore s’aimer quand on a 90 ans ?

Peut-on encore s’aimer quand on a 90 ans ? Avec le témoignage de Marcel et Georgette, la réponse est oui !

– Marcel : Nous avons 89 et 90 ans et sommes mariés depuis plus de soixante-cinq ans. Et nous nous aimons toujours ! Comment est-ce possible ? C’est beaucoup plus simple qu’on ne le croit ! Tout dépend de notre conception de l’amour. Pour nous, aimer, c’est être heureux de rendre l’autre heureux. C’en est presque égoïste ! Alors, nos propres désirs, qui pourraient venir contrecarrer le bonheur de l’autre, ne paraissent plus prioritaires. Si vous misez tout sur le bonheur de l’autre, il n’y a pas de raison que cela ne dure pas !

– Georgette : Bien sûr, cela demande un oubli de soi qui n’est pas toujours facile. Certaines questions peuvent même être sources de conflits graves. En ce qui nous concerne, nous savions, en nous mariant, que nous étions d’accord sur l’essentiel : la foi, la conception de la famille, l’éducation des enfants, les amis, etc. Ceci posé, un grand nombre de discussions sont automatiquement évitées. Il reste les petites difficultés de la vie quotidienne, que l’on peut toujours régler si l’on en a véritablement le désir. Dans ce domaine, la franchise est quelque chose d’essentiel : il est très nécessaire de pouvoir tout se dire, de mettre sans attendre ce qui ne va pas en commun, avec le désir de trouver ensemble une vérité qui nous satisfera tous les deux. Le silence n’est jamais une solution.

– Marcel : Mais comment concrètement, me direz-vous, rendre l’autre heureux ? Là aussi, c’est très simple. Il faut être aux petits soins. Trouver toutes les occasions de manifester son attention à l’autre. Et le respecter profondément, car la politesse est une règle de base. Et si vous y ajoutez une bonne dose d’humour, vous avez là une recette infaillible ! Nous avons, comme tout le monde, connu des épreuves. Non pas au sein de notre couple mais dans le déroulement même de la vie : une première séparation pour des raisons professionnelles − pendant laquelle nous nous sommes écrit tous les jours − un problème de santé qui a immobilisé ma femme pendant quatre mois après la naissance de notre troisième enfant, la guerre qui nous a séparés deux fois de suite − et là, pas de correspondance possible, en dehors de deux malheureuses cartes postales par mois − la liquidation judiciaire de mon entreprise, etc. Mais dans notre cas, les épreuves n’ont pas menacé notre unité. Au contraire, elles nous ont soudés davantage.

– Georgette : Pour nous l’une des plus grandes sources d’unité, ce sont nos enfants. Avec maintenant nos petits et arrières petits-enfants. Parce qu’ils constituent le même objet de préoccupation et d’amour.

– Marcel : En 67 ans, notre amour a évolué, bien sûr. Ce que nous éprouvons l’un pour l’autre est différent de l’éblouissement de notre rencontre, ou de l’amour passionné des premiers temps du mariage. Mais il ne s’est pas amoindri pour autant. Au contraire, je dirais même qu’il s’est enrichi jour après jour de tout ce que nous avons vécu, de tous les souvenirs communs et de cette connaissance très profonde que nous avons l’un de l’autre.

– Georgette : Étions-nous faits l’un pour l’autre ? Je ne sais pas si l’expression est très juste. Je crois plutôt que nous nous sommes faits l’un l’autre. Nous avons évolué ensemble, l’un par l’autre. Nous avons la grande chance d’être encore en vie tous les deux et de ne pas souffrir d’infirmités trop graves. Je ne vois plus très bien, mon mari n’entend qu’avec difficulté, mais comme nous le faisait remarquer une amie récemment : « Vous êtes tellement liés que vous n’avez pas besoin, à vous deux, de plus de deux yeux et de deux oreilles ! »

Et vous, qu’en pensez-vous ? Peut-on s’aimer  Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : Témoignage paru dans le hors-série 50 questions sur la vie et l’amour d’Il est vivant!, juillet 2007.

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Homme et femme, deux visions différentes de la relation sexuelle

Entre l’homme et la femme, il y a deux visions différentes de la relation sexuelle, de la rencontre charnelle, et il est important de le savoir pour une meilleure harmonie.

Généralement, l’homme aura tendance à aborder la rencontre par le corps et cela éveillera en lui, mais en second lieu, la tendresse qui sommeillait derrière une carapace de pudeur. Il sera sensible aux caresses… mais demandera vite qu’elles deviennent plus précises. Il sera tendu vers l’acte sexuel et vers l’orgasme qui lui semble essentiel. Ne parle-t-on pas de « pré-lude » et de « post-lude » ?

Si pour lui, la rencontre est surtout un acte, pour la femme, elle sera un état.

L’ambiance, l’atmosphère, la parole, le regard de contemplation… voilà qui compte pour elle. Bien sûr, son corps participera, mais plus tard.

Beaucoup de couples butent sur ce genre de difficultés. Il n’est pas facile de reconnaitre le vécu de l’autre, ses besoins, son rythme. Puis-je apprendre à regarder l’autre pour ce qu’il ou elle est : une personne unique, qui nous a un jour éblouie.

Mais l’habitude a obscurci notre cornée et nous avons parfois tendance à oublier que l’on regarde aussi avec les yeux du cœur. « Regarde-moi et dis-moi que je suis ta femme, ton mari, dis-moi que j’existe. » ? Alors nos corps pourront se retrouver et vibrer ensemble. L’union charnelle dépend beaucoup plus du dialogue que de l’étude attentive des trente-six positions.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source : Article de Louis Giroux, sexologue et conseiller conjugal pour le Cler amour et famille, 2010.

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Comment écrire une belle lettre d’amour pour la Saint Valentin ?

Comment écrire une belle lettre d’amour pour la Saint Valentin ? Petite méthode en dix étapes, même pour les couples de longue date !

1. Prendre un temps dédié : d’abord, il faut se poser, se mettre dans un endroit silencieux. S’enfermer à double tour si nécessaire.

2. Faire un brouillon. Trouver de l’inspiration. Ouvrez votre cœur.  Fermez les yeux. Souvenez-vous.

3. Commencer par lui rappeler votre première rencontre. Ce sera le premier paragraphe. Rappelez-vous l’ambiance (le sable chaud ? la neige ?), l’odeur (la mer, le bois du chalet, la cuisine épicée ?). Mettez-y des sentiments : comme vous l’avez ressenti, ce qui vous a touché, vous a plu chez lui, chez elle, avec ou sans coup de foudre.

4. Rappelez-lui aussi qui vous étiez alors. Quelqu’un en recherche du grand amour ? Qui n’avait encore jamais trouvé « chaussure à son pied » ou qui s’était planté de nombreuses fois ? En creux, on doit sentir votre reconnaissance de tout le chemin parcouru depuis ! A moins bien sûr que vous en soyez à vos débuts…

5. Après lui avoir parlé de lui (ou d’elle), rappelez-lui vos premiers pas tous les deux ensemble. Dites-lui ce que cela vous a apporté, et là encore comment vous vous sentiez à ses côtés, en sa présence. Donnez quelques détails sur vos sentiments d’alors.

6. Dites-lui enfin ce que vous êtes devenu grâce à lui/elle, votre épanouissement et votre bonheur d’être à ses côtés, dites-lui à quel point il/elle vous rend heureux. Demandez-lui, si nécessaire, pardon pour vos récentes gaffes. Que vous voulez encore vous améliorer, faire des efforts pour lui plaire encore plus. Et surtout dites-lui votre amour avec vos mots à vous.

7. Si vous êtes croyant(e), dites-lui aussi que vous confiez à Dieu votre amour, Lui qui est la source de tout amour, pour que vous viviez ensemble le plus longtemps possible, que vous ayez le bonheur de voir grandir vos enfants, et que vous ayez toujours plus de joie dans votre couple et dans votre famille !

8. Concluez avec vos mots, par exemple par Joyeuse Saint-Valentin mon amour, je t’aime et t’aimerai toujours !

9. Une fois votre brouillon terminé, prenez une belle feuille blanche et un beau stylo, ré-écrivez votre lettre au propre, signez, ajoutez des cœurs si vous voulez…

10. Mettez votre lettre sous enveloppe, et pour la Saint Valentin, placez la dans votre boîte aux lettres ou même sous son oreiller !

Et vous, allez-vous écrire une belle lettre d’amour pour la Saint Valentin ? Venez en parler avec nous sur le chat’ !

Pour aller plus loin :

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Qui est Saint Valentin ?

Qui est Saint Valentin ?

L’empereur romain Claude II le Cruel était engagé dans des campagnes militaires sanglantes. Eprouvant des difficultés à recruter des soldats, il pense que beaucoup d’hommes préfèrent rester auprès de leur épouse ou de leur fiancée, et décide d’annuler tous les mariages sur son territoire. Aussi les fiancés se mettent en quête d’une personne acceptant de les unir par les liens du mariage. La légénde prétend que Valentin accepte. On dit qu’une fois les jeunes hommes assurés par les paroles de Valentin, celui-ci leur donnait, en guise d’offrande une fleur de son jardin , et que ceux-ci s’empressaient de rejoindre leurs dulcinées pour la leur offrir. L’empereur est informé des consultations de Valentin : il n’aime en rien la chrétienté et ordonne que Valentin soit arrêté, ce qui est fait.

« Si tu savais le don de Dieu, tu serais heureux et ton empire aussi ! » Ce jour là à Rome, vers l’an 270, Valentin répond avec ferveur à l’empereur Claude qui l’interroge.

Après être comparu devant l’empereur, Valentin est donc conduit chez le juge. Or, celui-ci à une fille adoptive, aveugle. « Si tu peux la guérir, lui dit le juge, je croirais que Jésus est la lumière et qu’Il est Dieu ». Le prisonnier, mettant la main sur les yeux de la jeune fille, pria : « Seigneur, qui êtes la Vraie Lumière, éclairez votre servante ». L’enfant recouvrit la vue, demanda le baptême avec toute sa famille (une cinquantaine de personnes), et son père délivre tous les chrétiens qu’il tenait prisonniers.

Averti de ces conversions, l’empereur, par crainte de quelques séditions dans Rome, fait mettre à mort le juge et tous les siens. Et, après différents tourments et tortures, Valentin est décapité vers 273. On vénère la plupart de ces reliques à Rome, dans l’église Sainte Praxède.hop over to hereher explanationhomepageelf bar flavourspersonalised phone casehttp://awa-london.org/

Comment la Saint Valentin est-elle devenue une fête catholique ?

Cette histoire explique pourquoi les amoureux, les fiancés et les célibataires se sont placés sous son patronage. Il est donc le saint patron des amoureux. Le jour supposé de son martyr, le 14 février, correspondait déjà dans la Rome Antique, aux festivités païennes de l’amour, marquant l’arrivée du printemps. Vers 500, les chrétiens les remplacèrent par une fête en l’honneur de Saint Valentin et des amoureux, célébrée dans la liturgie catholique.

Et toi, que penses-tu de la Saint Valentin ? Viens en parler avec nous par chat’ !

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Prière à Saint Valentin pour trouver l’âme sœur

Connaissez-vous cette prière à saint Valentin pour trouver l’âme sœur ?

Saint-Valentin, daignez écouter ma prière.

Confiant en votre bienveillance, me voici à vos pieds pour implorer votre charité et votre compassion.
Intercédez en ma faveur pour que la solitude s’éloigne et qu’il me soit permis de rencontrer l’âme sœur.
Saint-Valentin, patron des amoureux, ne me laissez pas dans la tristesse, la peine et le silence.
Faites que ma vie s’illumine dans le partage de l’amour.

Intercédez pour moi, pauvre pécheur, auprès du Tout-Puissant que je vénère en respectant ses commandements.

Saint-Valentin, vous qui avez donné tant d’amour et de charité, vous qui séjournez parmi les Bienheureux, avec ferveur, je vous adresse cette prière. Accordez-moi votre assistance pour que les ténèbres de mon cœur puissent entrevoir la lumière de l’amour et du bonheur.

Amen

Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à prier cette prière avec nous avec le bouton chat’ ci-dessous !

Autre prière à saint Valentin pour trouver l’âme sœur :

Saint-Valentin,
Faites que ma vie s’illumine dans le partage de l’amour.
Intercédez pour moi, pauvre pécheur, auprès du Tout-Puissant
que je vénère en respectant ses commandements.
Saint-Valentin, vous qui avez donné tant d’amour et de charité,
vous qui séjournez parmi les bienheureux, avec ferveur,
je vous adresse cette prière. Accordez-moi votre assistance
pour que les ténèbres de mon cœur puissent entrevoir
la lumière de l’amour et du bonheur. Ainsi soit-il.

(D’après une prière du livre « Prier avec les Saints, recueil de 212 litanies », de A. Mius, aux Ed. Résiac)

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« Je suis encore vierge, suis-je normal(e) ? » 

« Je suis encore vierge, suis-je normal(e) ? »  Et si on parlait de la pression sociale autour de la virginité ? Être vierge, quel que soit son âge, ce n’est pas un problème. Et il n’y a aucune raison d’avoir honte. Extraits de l’article « Virginité » du Dico catho d’Edmond Prochain.

« Comme le sacrement de mariage engage toute notre vie, sans que l’on puisse reprendre ce que l’on donne, se marier vierge revient à dire à son époux(se) : “Ce que je t’offre, c’est moi entièrement, c’est toute ma vie, personne ne l’a jamais eu avant toi, car avant même de te connaître, j’ai choisi de t’être fidèle”.

« Techniquement » vierge ?

Quitte à enfoncer une porte ouverte autant le rappeler : la virginité ne concerne pas que les filles ! Les garçons sont tout autant invités à être fidèles par avance à la femme de leur vie. Attention aussi à certains discours qui font de la virginité un élément purement “technique”, en le réduisant à un hymen intact, limité à la pénétration. Cela concerne également des pratiques comme la sodomie ou la fellation. Une étude récente montrait que la fellation était en hausse chez les adolescentes américaines, qui y voyaient justement un moyen de garder leur virginité… Quelle conception hypocrite !

Et si tu as déjà eu des rapports sexuels ?

Personne n’est à l’abri d’un moment de faiblesse, sous la pression d’un amoureux entreprenant ou la force du désir… Dans ce cas, pas de drame : cela n’a rien non plus d’une honte, et l’Église ne te rejettera évidemment pas !

Tu peux déposer cela en toute confiance dans la miséricorde de Dieu, par la réconciliation, et – pourquoi pas – refaire ce choix de te réserver pour l’homme ou la femme “de ta vie”. Pour Dieu, il n’est jamais trop tard. »

Et toi, qu’en penses-tu ? Si tu es encore vierge, en souffres-tu ? Viens en parler avec nous par chat’ !

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Quel risque à coucher avec quelqu’un rencontré sur Internet ?

Coucher avec quelqu’un rencontré sur Internet, quel est le risque ? Osons le dire : certains appellent cela, vulgairement, un « plan cul ». Qu’est-ce que ça « vaut » ?

C’est le soir de la Saint Valentin, vous en avez « assez » d’être seul(e)… Alors vous êtes allé(e) sur un site de rencontre. Et quelqu’un vous a répondu. Cette personne vous propose de venir chez elle. Le plus évident, c’est que vous ne connaissez pas ou prou cette personne. Est-elle digne de confiance ? Et si elle abusait de vous, d’une façon ou d’une autre ? C’est le risque…

D’autre part, même si cela peut sembler très « excitant » de coucher avec un ou une inconnue, on peut se demander si c’est là qu’on aura le plus de plaisir, le plus de joie à donner, à se donner et à recevoir. N’est-ce pas quand on aime l’autre… qu’on s’aime le plus, dans la tendresse et la confiance, et qu’alors l’orgasme est le plus fort ?

Nous sommes faits pour l’amour, pour aimer et être aimé. Souvent, coucher avec un inconnu reste sans lendemain, c’est une aventure d’un soir pour se faire plaisir, voire même pour se rassurer et vérifier qu’on est toujours « désirable ».

Aujourd’hui il n’est pas facile de vivre seul, surtout quand on ne l’a pas choisi. La solitude de beaucoup, aujourd’hui, pose question : comment se fait-il que dans notre société si « libérée » et convaincue de l’importance de la communication, il y ait tant de personnes seules ? Pourquoi 50% des Parisiens restent célibataires alors qu’une rencontre est à la portée d’un simple clic ?

Peut-être en partie parce que les relations « faciles », sans amour réel et souvent sans lendemain sont devenues banales, grâce aux sites de rencontre, entre autre, même si ces sites permettent aussi – Dieu merci – de belles rencontres, dans la durée !

Vous avez envie d’aimer ? C’est normal. Vous avez envie de faire l’amour ? C’est normal aussi ! Et Dieu dans tout ça ? Vous comprend-Il ? Certainement !

Mais la vraie question est : ce genre de relation d’un soir, est-ce que vous voulez, profondément ? Une relation d’une nuit ou même de quelques semaines, uniquement par besoin physique, va-t-elle vous rendre heureux(se) ? Le risque serait-il de vous conduire à collectionner les « plans culs » et donc l’addication au sexe ?

Il me semble que des relations éphémères donnent l’illusion, pour un temps, de sortir de votre problème, mais à terme, vous risquez de ressentir encore plus cruellement en manque d’amour… alors chiche d’aller chercher l’amour véritable, durable ?

N’avez-vous pas, dans votre entourage, quelques personnes sur qui vous appuyer pour vous aider à rencontrer de nouvelles personnes dans la vie physique ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous eu des relations d’un soir ? Venez en parler avec nous par chat’ !

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Trop fatiguée pour « faire l’amour » ?

Vous êtes trop fatiguée pour « faire l’amour », c’est-à-dire se donner l’un à l’autre ? Pas de panique ! Plusieurs solutions s’offrent à vous.

La fatigue rend-elle les relations sexuelles impossibles ? Parfois, clairement oui. Se donner à l’autre ne doit pas être considéré comme une corvée ! « Sur une échelle de 0 à 10, ma chérie, tu es crevée comment ? » osera peut-être le fougueux mari.

Loin de nous l’idée de croire qu’on oserait de fausses excuses. À l’heure des ébats amoureux, l’excuse de la migraine n’est pas toujours crédible, diront les mauvaises langues. Qu’en sait-on vraiment ? D’autres ajoutent qu’elle est remplacée par celle de la fatigue, lot quotidien de bien des femmes (et parfois des hommes aussi !) quand la journée se termine. Difficile alors de trouver l’énergie de donner encore de soi dans une union sexuelle. C’est vrai. « Peut-être demain, alors ? »

Étonnante différence des sexes qui fait que, là où l’homme se repose, se rétablit, se répare, la femme a peur de s’épuiser. Il est vrai que statistiquement et physiologiquement, la femme a un plus grand besoin de sommeil. D’où l’inventivité de certains couples pour choisir un moment favorable. Pas simple. Faut-il se résigner ? La vie est-elle si mal faite ? Les relations conjugales sont-elles inévitablement un sujet de culpabilité (« je n’y arrive pas ») ou de frustration (« je n’ai pas assez ») ?

Ne pas se mettre la pression

Si vraiment la femme est trop fatiguée (ou l’homme !), vous pouvez bien sûr renoncer… par amour de l’autre !

Par ailleurs, fatigue et union conjugale ne sont pas forcément incompatibles… à quelques conditions :

– un changement d’état d’esprit : cesser de considérer l’acte sexuel comme une fatigue supplémentaire et commencer à le voir comme un ressourcement possible et un réconfort physique ;

– une absence de pression : on peut s’arrêter à tout moment, si c’est trop difficile. Même si la fatigue ne doit pas annuler tout projet d’union, elle doit être réellement prise en compte. Être reconnue et comprise dans cette impression de ne plus pouvoir rien donner, d’être à bout, permet à la femme de se sentir respectée et aimée, et peut-être de se détendre pour s’ouvrir au corps de son mari ; et si elle ne peut pas, de le vivre sans culpabilisation ;

– un massage chaleureux des pieds, des jambes, du dos, qui a le double avantage d’être délassant et d’être un préliminaire pas trop envahissant et direct ;

– un positionnement des corps le moins coûteux possible en efforts ;

– une sorte de détachement : ne pas avoir d’idées ou d’attentes préconçues sur le déroulement de l’union. Pourquoi pas une union qui ne va pas jusqu’à l’orgasme ? Ce dernier n’est pas un impératif absolu, pour l’un comme pour l’autre ;

– de la générosité de part et d’autre, et l’absence de tout soupçon sur cette générosité.

En résumé, si l’homme ou la femme ne se sont pas – déjà – endormis, épuisés, une union reste possible, mais plutôt sur le mode tendre que sur le mode passionné. Cette union « dans la faiblesse » est souvent récompensée d’un sentiment de communion plus grand, une gratitude mutuelle qui fortifie l’amour.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Trop fatigué(e) pour avoir une relation sexuelle ? Venez en parler avec nous par chat’ !

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Source : d’après un article – adaptation assez libre – de Sophie Lutz pour famillechretienne.fr – 20 novembre 2013